La pression persiste au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés de Ben Arous, depuis le déclenchement de la révolution populaire. Depuis le 18 décembre 2010, 11 cas d'immolation survenus dans les régions (Sidi Bouzid, Gafsa, Ariana, Kasserine, Ben Arous, Béni-Khalled, Sousse et Kairouan) ont été admis au centre, selon le directeur général de l'hôpital. Cinq ont succombé à leurs blessures dont Mohamed Bouazizi, à l'origine de la première étincelle de la révolution. Dans une déclaration à l'agence Tunis Afrique Presse (TAP), le responsable de l'établissement hospitalier a indiqué que 10 personnes blessées par balles ont trouvé la mort au centre. Quatre seulement parmi 97 autres, touchées par balles ou agressés par des pierres, sont encore sous contrôle médical, affirme Dr Zoghlami, chef de service chirurgie générale. Il a fait part du refus du corps médical et paramédical du centre de travailler dans l'insécurité et de se trouver exposé à de graves menaces de la part des visiteurs de l'hôpital.