Cet article vous a été utile? Partagez le, il intéressera d'autres personnes. Merci! La nouveauté, cette année, dans le cadre de la lutte contre la fraude au Baccalauréat, la cellule de crise mise en place, au niveau national, pour coordonner et diriger les opérations de contrôle et de dépistage des fraudeurs de tous genres. Une cellule aux méthodes d'une brigade d'investigation, qui a démarré ses travaux sur les chapeaux des roues, avec beaucoup de réussite et de perspicacité. Comme quoi, quand on veut... On peut ! La brigade anti fraude, puisque c'est comme çà qu'on a choisi de la nommer, a égrené les réussites, dès le premier jour des épreuves. Elle a démasqué pas moins de dix réseaux de triche, évoluant que la quasi-totalité du territoire. Elle a déféré à la justice, 30 cas de fraude avérée, et le meilleur este à venir. Il faut croire que les responsables de cette cellule prennent leur mission très au sérieux. Ce qui les met en porte à faux, face à une machine de l'enseignement qui a tendance, depuis quelques années, à banaliser le triche et la fraude, ne comprenant pas que cette lutte anti fraude devrait constituer une vraie stratégie nationale à déployer sur plusieurs axes, et sur plusieurs années. L'objectif étant de redonner au baccalauréat tunisien ses galons d'antan et le respect qu'on lui témoignait, partout dans le monde. Et si le ministre de l'éducation veut, vraiment s'inscrire dans cette stratégie, il aura intérêt à laisser cette cellule travailler et, surtout, achever son travail. Car il ne suffirait pas de sévir contre les candidats fraudeurs, et il faudrait se tourner vers les enseignants et autres cadres du ministère qui se rendent souvent, et malheureusement, complice de ces fraudes, soit par complaisance, soit par un certain souci d'optimiser les résultats de leurs établissements, ne serait-ce au prix d'irrégularités. Par ailleurs, le ministère devra s'occuper d'un autre volet, très important pour lutter contre la fraude, et qui est celui de responsabiliser les parents, en leur faisant comprendre qu'en fermant les yeux sur les comportements de leurs enfants, ils ne leur rendent pas service, mais, bien au contraire, ils risquent de les conduire, directement, non seulement à l'échec, mais aussi, à des déboires avec la justice ! Cet article vous a été utile? Partagez le, il intéressera d'autres personnes. Merci! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!