Le membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Abderraouf Bali, a exprimé dans une déclaration faite à Tunisie Numérique sa crainte par rapport au nouveau décret relatif aux sanctions prévues pour les rumeurs et les fausses informations sur les réseaux. Bali a indiqué que la Tunisie a connu la formation de groupes et de partis spécialisés dans la fabrication de rumeurs pour frapper des opposants politiques, des hommes d'affaires et même des organisations. Notre interlocuteur a appelé à la nécessité de revoir ce décret et garantir les libertés d'expression et surtout celle du journaliste. Pour rappel, le président tunisien Kaïs Saïed a promulgué un décret-loi relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication. Le décret, publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) n°103 du 16 septembre 2022, introduit une peine de prison de cinq ans et une amende de 50 000 dinars tunisiens (15 622 dollars) pour toute personne répandant des « fausses informations » ou des « rumeurs » en ligne. https://www.tunisienumerique.com/wp-content/uploads/2022/09/عبد-الرّؤوف-بالي-.mp3 Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!