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Popularité en berne pour Emmanuel Macron : vers une nouvelle crise de confiance ?
Publié dans Tunisie Numérique le 05 - 10 - 2024

La cote de confiance du président français Emmanuel Macron connaît une chute marquée, atteignant 22% selon un récent baromètre Verian-Epoka pour Le Figaro. Cette baisse de 3 points en un mois ramène la popularité du chef de l'Etat à un niveau similaire à celui observé lors de la crise des Gilets jaunes pendant son premier mandat. Actuellement, plusieurs facteurs expliquent cette dégradation de la confiance envers le président.
Une procédure de destitution en arrière-plan
L'un des éléments marquants du contexte actuel est la procédure de destitution initiée par le parti de gauche La France Insoumise. Le texte, qui vise à traduire Emmanuel Macron devant les deux chambres du Parlement pour "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat", a été rejeté par une large majorité de députés. Sur les 69 parlementaires ayant participé au vote, seuls 15 – principalement issus des rangs des Insoumis, des communistes et des écologistes – ont voté pour cette destitution.
Lors d'une conférence de presse organisée après le rejet du texte, les Insoumis ont appelé leurs alliés du Nouveau Front populaire, incluant le Parti socialiste, à les soutenir pour poursuivre la procédure. Selon la loi, le débat sur ce texte doit avoir lieu au plus tard 13 jours après son examen en commission, à condition qu'il ne heurte pas d'autres impératifs fixés par la Constitution, tels que les journées réservées aux groupes ou les séances de questions au gouvernement.
Les autres facteurs de la baisse de popularité
Outre la procédure de destitution, la situation d'Emmanuel Macron est également compliquée par la nomination tardive d'un nouveau gouvernement issu des Républicains. Cette formation a pris plusieurs semaines, alimentant les tensions politiques et les critiques sur l'efficacité de l'exécutif.
La fin des Jeux olympiques à Paris a également laissé des traces, la gestion de l'événement ayant suscité des polémiques, notamment sur les questions de sécurité, de financement et d'organisation.
Mauvaise gestion de la crise au Proche-Orient
La gestion de la crise au Proche-Orient par Emmanuel Macron a également suscité un fort mécontentement et des critiques quant à l'abandon de la position traditionnelle de la diplomatie française.
Historiquement, la France a joué un rôle de médiateur en adoptant une posture équilibrée et juste dans les conflits au Moyen-Orient. Cependant, la prise de position pro-israélienne affichée par Macron a marqué une rupture de cette tradition de neutralité. Ce changement de cap a provoqué un effet inverse en suscitant un rejet, notamment parmi les communautés maghrébines en France et dans leurs pays d'origine.
La situation est inédite : pour la première fois en Tunisie, des manifestations ont eu lieu devant l'ambassade de France pour exprimer le mécontentement face à la politique du gouvernement français. De plus, cette posture pro-israélienne a engendré des tensions au sein des communautés maghrébines en France, qui se sentent désavouées et non représentées par la politique étrangère française. Dans de nombreux quartiers où ces communautés sont majoritaires, des appels au boycott de produits français ont été lancés, illustrant l'ampleur du malaise.
Au-delà de l'impact en France et dans le Maghreb, cette prise de position a également détérioré l'image de la France sur la scène internationale. En rompant avec la tradition de modération, Macron a affaibli la capacité de la France à se présenter comme un acteur neutre et crédible dans la résolution des conflits. Cette attitude a isolé Paris de certains partenaires européens et mondiaux.
Un niveau d'opinion proche de celui de la crise des Gilets jaunes
Avec un taux de confiance avoisinant les 21%, Emmanuel Macron se trouve à un niveau de popularité similaire à celui atteint lors de l'apogée de la crise des Gilets jaunes. Cette chute de popularité témoigne du climat politique tendu en France et des difficultés rencontrées par l'exécutif pour maintenir la confiance des citoyens.

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