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Syrie : Islam dans la Constitution et vents contraires, Jolani ne serre pas la main de la ministre allemande mais réveillonne avec l'Envoyé du Vatican
Publié dans Tunisie Numérique le 18 - 01 - 2025

Une Syrie multiconfessionnelle, où toutes les sensibilités religieuses, culturelles et toutes les obédiences auront droit de cité, dans une coexistence pacifique... Ce n'était peut-être pas le credo de la première Révolution avortée, en 2011, mais c'est certainement celui de la rébellion qui a balayé en un temps record – à peine 10 jours – le régime sanguinaire de Bachar al-Assad. Mais attention, Ahmed al-Charaa, qui s'est imposé comme le président de la Transition, ne l'a jamais dit formellement. Il n'a jamais dit que l'Islam et ses dogmes sont solubles dans la nouvelle République syrienne...
Ça c'est que les Occidentaux qui défilent à Damas veulent croire, avec un regard appuyé sur l'intégration des Chrétiens et autres minorités de Syrie ; c'est ce que le monde veut croire. L'Humanité, une certaine humanité, adore les belles histoires de ce genre. Mais cette histoire ne sera peut-être pas celle de la nouvelle Syrie. Ahmed al-Charaa l'a affiché de manière subliminale en refusant de serrer la main de la ministre allemande des Affaires étrangères…
Elle a été accueillie le 3 janvier à Damas avec le sourire et tous les honneurs dus à son rang, mais pas la main. On n'en est pas là. Le 6 janvier on vous relatait le tollé autour du passé récent du ministre de la Justice, ex-juge qui officiait dans l'exécution des peines capitales. Un autre test se présente devant les nouveaux maitres de la Syrie : la Constitution et sa forte coloration islamique ou pas.
Al-Charaa a livré dernièrement les grandes orientations du futur texte fondamental. Une conférence de dialogue national sera organisée prochainement, au terme de cette rencontre un Comité d'experts rédigera la nouvelle Constitution. Mais la pression est déjà sur les épaules du nouvel homme fort du pays.
Quand les troupes de Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ont quitté leur bastion d'Idleb pour faire mouvement vers la capitale tout n'était pas très clair dans la tête de Abou Mohammad al-Jolani. Ce qu'il voulait avant tout c'était déboulonner l'homme responsable de la mort de plus d'un demi-million de personnes. Après ça les islamistes verront bien, on voit déjà.
HTC est parti de son expérience de gouvernement à Idleb, une administration trempée dans la loi islamique («charia») tout en ménageant les minorités. Mais tout ça ne suffira pas face à l'immensité du chantier national. Pour les imams d'Idled proches du HTC la cause est entendue pour la nouvelle Constitution : « Si un parti islamique dirige le pays, cela permettra de rendre justice à tout le monde. C'est un principe de notre religion. Même les Alaouites pourront faire valoir leurs droits et vivre mieux que sous le régime Assad. Bachar el-Assad était contre la religion et nous avons vu ce que ça a donné : des bombardements, du sang et des viols dans toute la Syrie».
Ahmed al-Charaa dit souvent qu'il veut bâtir une Syrie unie, la France et l'Occident aussi l'appellent de leurs vœux, mais comment, avec quels outils, quels dogmes, quelles doctrines ? Telles sont les questions. La perspective d'un islam sunnite qui dicterait sa loi aux 30% de Syriens appartenant aux minorités en angoisse plus d'un...
«Il ne faut pas s'inquiéter. À Idleb, et depuis de nombreuses années sous le régime d'Hayat Tahrir al-Sham, les druzes et les chrétiens sont proches de nous. Personne ne leur a adressé un seul mot de travers, affirme le Cheikh Khaled. Ce sont des preuves concrètes, et pas seulement des mots. Et nous, nous ne faisons pas confiance aux paroles, nous faisons confiance aux actes».
A noter que ces dernières semaines les émissaires de HTC ont rencontré des représentants druzes, chrétiens ou encore alaouites. Le 31 décembre 2024 Ahmed al-Charaa a même réveillonné à Alep, avec le représentant du Vatican, Mario Zenari. «De bon augure», s'est réjoui le cardinal. La suite nous édifiera...
Ce qui est certain c'est qu'al-Charaa est un produit d'Al-Qaida et de Daech, beaucoup de ses compagnons aussi. Le chef dit que c'était des "péchés de jeunesse" et qu'à 30-40 ans on n'est pas le même homme qu'à 20 ans. Soit, mais ce qu'on sait aussi c'est que certaines choses ne disparaissent jamais.


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