La presse en générale et la presse écrite en particulier sont devenues, aujourd'hui, indispensables dans la vie quotidienne du Tunisien. D'ailleurs le développement, dans le pays, de la presse et des journaux sous toutes leurs formes notamment après la Révolution du 14 janvier, témoigne de la prospérité de ce secteur. Ainsi des centaines de revues, journaux et magazines de presse publient chaque jour en Tunisie des milliers de nouvelles rien que pour informer les citoyens. Néanmoins, personne ne peut imaginer les circonstances de travail d'un journaliste tunisien. En effet derrière, le journal que nous avons entre les mains, il y a toute une vie ainsi que des conditions de travail qui peuvent varier d'une rédaction à une autre. TunisieNumérique a choisi de partager avec vous, à travers les photos, les conditions de travail et le décors des bureaux des journalistes de l'un des plus anciens et prestigieux journal du pays, à savoir, La Presse. Les journalistes de La Presse et d'Essahafa se plaignent de leurs conditions de vie et ont exprimé leur mécontentement qui ne cesse de monter en raison de la détérioration de leurs conditions de travail. Pourtant ces journaux qui emploient plus que 300 personnes, rapportent quotidiennement des milliers de Dinars en vente et en recettes publicitaires . Les journalistes racontent qu'aucune solution n'est en vue pour remédier à leur situation. Des conditions de travail difficiles Lors de la couverture des élections des responsables des services de rédactions, la reporter de TunisieNumérique a été choquée par le manque des plus simples nécessités pour qu'un journaliste puisse travailler convenablement. Ainsi, la promiscuité est de mise et une dizaine de journalistes du même département travaillent dans un espace de 20 m2. Le désordre règne partout. D'anciennes revues sont jetées à même le sol. Deux télévisions et des climatiseurs posés pêle-mêle ne fonctionnent plus. Il n'existe ni chauffage, ni buvette, même pas un téléphone pour faciliter la communication entre les journalistes et leur permettre de contacter leurs sources ou d'apporter la matière !!!!!! Les journalistes se plaignent Lors du reportage, les journalistes ont expliqué ces conditions de travail par les agissements des précédents directeurs généraux nommés par l'ancien régime. « Ils ne pensaient qu' à leurs propres intérêts. Personne ne s'occupait de nos besoins. Ils nous ignoraient pour les moindres nécessités professionnelles.... » se plaignent-ils. Le plus étrange, c'est que des centaines de journalistes ont passé plus de 10 ans de travail dans cette bâtisse qui risque de s'écrouler à tout moment. Ils aiment leur boulot, mais ces conditions ne leur permettent de s'épanouir ni au niveau professionnel que social. Les journalistes se demandent s'ils pourraient avoir un nouveau siège et si leurs conditions changeraient après la réélections de Mongi El Gharbi comme rédacteur en chef du quotidien la Presse ?