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Par Amine Ben Gamra : La baisse des coûts mondiaux des denrées alimentaires pourrait présenter des opportunités positives pour le redressement économique tunisien
Les prix mondiaux des matières premières devraient chuter de 12 % en 2025 et de 5 % supplémentaires en 2026, tombant ainsi à des niveaux jamais atteints depuis 2020, selon les prévisions de la Banque mondiale. Effectivement, les cours mondiaux du blé et du maïs ont franchement chute: le prix du blé a reculé de 8,56 % ces derniers jours, clôturant à 5,0575 dollars le boisseau (environ 27 kg) le 30 avril 2025. Dans le même temps les cours du maïs se repliaient de plus de 6 %, à 4,6050 dollars le boisseau (environ 25 kg). Ceux du soja ont moins évolué sur une semaine en dépit de séances houleuses : la graine a clôturé mardi soir orientée à la baisse à 10,41 dollars le boisseau (27 kg). Aussi, les prix de l'énergie devraient encore baisser de 17 % cette année, atteignant leur plus bas niveau en cinq ans, avant de chuter de 6 % supplémentaires en 2026. Selon les projections, le prix moyen du baril de Brent devrait s'établir à 64 dollars en 2025, avant de tomber à 60 dollars en 2026. En effet, la Banque mondiale prévoit un surplus de pétrole qui devrait provoquer une chute des prix des matières premières. Nous assistons actuellement à la plus forte volatilité des prix depuis plus de 50 ans La tendance récente à la baisse des coûts de l'énergie et des matières premières au niveau mondial devrait contribuer à freiner l'inflation, inversant la situation de 2022 où une hausse marquée des prix avait entraîné un ajout de plus de deux points à l'inflation globale. Cela pourrait ouvrir la voie à une reprise économique bénéfique pour notre cher pays par la diminution reduction des subventions aux combustibles fossils et atteindre les buts d'inflation, tout en présentant une chance de revitalisation économique. Dans ce contexte, le secteur privé profitera d'une réduction des coûts des matières premières et d'améliorations des conditions d'approvisionnement qui peuvent servir de tampon face aux défis économiques rencontrés récemment. En conclusion, il est recommandé au secteur privé de redynamiser les investissements privés et du côté public, de réinstaurer la rigueur budgétaire.
Amine BEN GAMRA Expert Comptable Commissaire Aux Comptes Membre de l'Ordre des Experts Comptable de Tunisie Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!