TUNIS (TAP)- « Quelle place pour le développement durable dans la nouvelle constitution tunisienne ? », est le thème d'une conférence-débat, organisée, jeudi soir, par le parti des verts pour le progrès (PVP), conjointement avec des associations spécialisées. L'objectif de cette conférence-débat, qui intervient quelques semaines avant les élections de la constituante, est de mettre l'accent sur la nécessaire constitutionnalité des législations environnementales et de l'hygiène alimentaire et la mise en place d'un cadre juridique ainsi que d'une législation nationale concernant la responsabilité face à la pollution. « Nous voulons une constitution durable dans son continu et sa forme », a indiqué, M. Abdelwaheb Htira, président de l'association tunisienne de développement agroalimentaire durable (ASSODAAD). De son côté, M. Sadok Belaid, universitaire à la Faculté de droit de Tunis, a attiré l'attention sur la situation alarmante qui menace la salubrité du milieu, en mettant le doigt sur certaines problématiques qui trouvent leur origine dans les défaillances laissées par les politiques environnementales des deux régimes précédents. Et d'ajouter, il faut défendre le droit de chacun à la protection de l'environnement et l'inscrire dans la constitution. Pour sa part, M. Mongi Khammassi, secrétaire général du PVP, a souligné l'importance qu'accorde son parti à la garantie du "droit légitime de chaque citoyen tunisien à une vie saine dans un environnement sain".