TUNIS (TAP) - Le ministre de l'Intérieur, Ali Larayedh, a plaidé contre l'amplification de l'incident de l'enlèvement du chef de patrouille de la Garde nationale, Walid Othmani, commis, samedi, sur les frontières tuniso-libyennes, par un groupe armé libyen. «Les étroites relations établies entre les deux pays frères ne peuvent pas être affectées par de tels actes isolés», a-t-il affirmé. Le ministre de l'Intérieur qui s'est rendu, dimanche, au chevet de l'adjudant Walid Othmani hospitalisé au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous à la suite d'une blessure par balle à la jambe, a souligné que ce petit incident a déjà été réglé et que toutes les mesures nécessaires seront prises pour prévenir la récidive. Par ailleurs, il a démenti les rumeurs qui circulent autour du manquement du Gouvernement actuel à ses obligations pour régler rapidement cet incident. «Aussitôt informé de cet enlèvement, j'ai engagé, en coordination avec les ministères de la Défense et des Affaires étrangères, des contacts avec les autorités libyennes concernées pour garantir la sécurité de l'adjudant», a-t-il précisé. La Secrétaire générale adjointe du syndicat national des Forces de sécurité intérieure chargée des négociations, Olfa Ayari, a mis l'accent sur le rôle important joué par le syndicat dans l'accélération de la libération de l'agent de l'ordre enlevé, précisant que le Secrétaire général du syndicat, Abdelhamid Jarraya, s'est rendu en personne à Ras Jdir et a engagé les négociations avec les insurgés jusqu'à la libération de l'adjudant enlevé. L'état de santé de l'adjudant est stable et il est actuellement en train de subir une intervention chirurgicale pour extraire la balle qui s'est logée dans sa jambe, a précisé le frère de la victime Yosri Othmani.