Tweet Share HAMMAMET (TAP) - L'évaluation de la 48ème session du festival international de Hammamet (9 juillet - 17 août 2012) a fait l'objet d'un point de presse, tenu samedi soir, au centre culturel international. Fethi Haddaoui, Directeur du centre et du festival, en a profité, par ailleurs, pour présenter sa nouvelle conception du travail dans cet espace. Dans son évaluation de la 48ème session du festival international de Hammamet, F.Haddaoui a affirmé qu'elle était une session "assez bien dans la plupart des cas", faisant observer que le but du point de presse est d'instaurer une nouvelle tradition consistant à associer les journalistes à l'opération d'évaluation pour mieux préparer la prochaine session. F.Haddaoui n'a, cependant, pas présenté des statistiques précises concernant le festival, l'affluence du public ou les coûts, se contentant de déclarer que "le festival n'a pas d'ambitions lucratives mais cherche plutôt à réduire l'écart entre les coûts et les entrées, et à permettre au plus grand nombre de spectateurs de voir des oeuvres artistiques de bonne facture". Il a insisté sur le fait que le succès du festival, pierre angulaire de l'activité du centre culturel de Hammamet, exige le respect des critères internationaux dont une programmation bien préparée d'avance et une enveloppe financière consistante afin de pouvoir inviter des artistes d'envergure mondiale. Il a, d'autre part, indiqué que tout le monde est conscient de la nécessité de réviser le statut du centre culturel international de Hammamet pour qu'il soit "un pôle de création et de rencontre et un phare de la culture pouvant accueillir les artistes tunisiens tout au long de l'année, leur permettant aussi de prendre connaissance des meilleures expériences dans le monde". Il a ajouté que la direction du centre a déjà entamé, en coordination avec le ministère de la Culture, les procédures visant à changer le statut juridique du centre, d'une entreprise publique à vocation administrative, à une entreprise publique non administrative. F.Haddaoui estime que le changement du statut juridique est à la base de la nouvelle approche visant à faciliter la gestion de cet espace sans toucher à ses spécificités, de manière à pouvoir récolter des crédits importants. Il a, en outre, indiqué qu'il y a un besoin pressant de voir le centre se doter d'ateliers ouverts aux gens des métiers d'art, tout au long de l'année, ateliers de décor, de maquillage, d'écriture de scénario, d'utilisation des effets sonores, de la lumière, ou autres. L'accent a été mis aussi sur la nécessité de restaurer le centre (un véritable monument culturel) pour améliorer sa capacité d'accueil au niveau de l'hébergement, et de créer une grande salle multidisciplinaire capable d'abriter des espaces appropriés pour la peinture, la sculpture, etc. Tweet Share Suivant