Investissement: les objectifs pour le quinquennat 2010-2014 Evolution de l'investissement global d'une moyenne de 11,2% aux prix courants au cours de la période 2010-2014, pour atteindre une valeur de 98 321 Millions de dinars (MD) contre 67 779 MD au cours du 11ème plan (2007-2011), soit une progression de 9,5%. Le taux d'investissement est appelé à augmenter de plus de 2 points, devant atteindre 26% DU PIB en 2014 contre 23,9% en 2009. Le modèle de développement est axé sur le renforcement de la part du secteur privé dans l'effort d'investissement pour atteindre 60,8%. Investissements par secteur Agriculture *Croissance des investissements dans l'agriculture et la pêche de 8%. Industrie *Augmentation des investissements dans les industries manufacturières de 16,7% aux prix courants pour atteindre 12,9 % du total des investissements, grâce à une évolution sensible du secteur du raffinage d'une moyenne de 76,4% avec l'implantation d'une unité de raffinage à la Skhira d'une capacité de 4,5 millions de tonnes. *Accroissement du volume des investissements dans le secteur des industries mécaniques et électriques de plus d'une fois et demi pour atteindre 11,5 %. *Progression des investissements dans les industries non manufacturières d'une moyenne de 5,2% Cette évolution tient compte de la baisse des investissements dans le secteur des hydrocarbures d'une moyenne de 1,5 pc. Les investissements dans le secteur de l'électricité vont se développer d'une moyenne de 18,7 pc pour atteindre 7 180 MD dont 37,6% devant être réalisés par les privés. Services *Importants investissements dans les secteurs des services à l'instar des TIC, du commerce et du transport. Dans le secteur du transport, le prochain quinquennat verra le lancement du réseau ferroviaire rapide (RFR) pour le Grand Tunis, la réalisation du projet de port en eau profonde d'Enfidha (première phase) ainsi que des zones de services logistiques près des ports, des aéroports et des stations ferroviaires pour une valeur de 700 MD (7,2 pc des investissements globaux du secteur). Création d'une agence nationale de promotion des investissements dans l'économie numérique. Les chiffres clés du textile-habillement *Le secteur compte près de 2 100 entreprises (10 emplois et plus), employant 200 000 personnes. 83 pc de ces entreprises sont exclusivement exportatrices dont 46 pc sont réalisés en partenariat ou avec des capitaux 100 pc étrangers (français, italiens, belges et allemands). *Les exportations du secteur du textile-habillement sont évaluées à plus de 2 600 millions d'Euros en moyenne par an. La Tunisie figure parmi les principaux fournisseurs mondiaux de l'habillement (5ème fournisseur de l'Europe et 2ème fournisseur de la France). l'Union Européenne est le marché principal de la Tunisie avec 96 pc du total des exportations. La France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni reçoivent à eux seuls 82 pc des exportations tunisiennes. Cultures fourragères: Pallier le déficit par la productivité Les superficies consacrées aux cultures fourragères en Tunisie produisent, selon les aléas climatiques, entre 460 et 750 millions d'unités fourragères (UF) par an pour des besoins estimés à 1400 millions d'UF, soit un taux de couverture moyen de 44%. Compte tenu de ce déficit, l'institut national de recherche agronomique de Tunisie (INRAT) a mis au point de nouvelles variétés fourragères et pastorales pour les principales espèces cultivées dans le pays (avoine, vesce, bersim, luzerne, sulla, orge..). L'utilisation de ces nouvelles variétés, grâce a leurs rendements élevés, la bonne tolérance aux aléas climatiques et aux maladies, permet, selon les chercheurs de l'INRAT, la mise en valeur des zones marginales arides et semi-arides ainsi que la limitation de l'utilisation des engrais azotés et pesticides trés nocifs pour la nature. Toutefois, le développement de semences fourragères et pastorales nécessite l'élaboration d'une stratégie nationale devant passer par la restructuration de la filière et le rapprochement de tous les acteurs (recherche, administration, développement et semenciers). Stratégie de promotion touristique 2010 La stratégie de promotion touristique 2010 s'articulera autour de 5 axes à savoir la publicité institutionnelle, les relations publiques, la commercialisation, le tourisme intérieur et plusieurs actions ciblées en raison de la concomitance du mois de Ramadan avec la période de pointe de la saison touristique. *L'administration du tourisme a ainsi, mené des campagnes de publicité institutionnelle au niveau de 15 marchés touristiques outre les publicités réalisées dans les principales villes européennes. *Les opérations de relations publiques visent l'amélioration de la présence de la destination tunisienne dans les salons et foires spécialisées ainsi que dans les manifestations d'animation et culturelle, en vue d'attirer des touristes aisés à capacité d'achat élevé. Il s'agit de relever la part de la saison hivernale de 25 % à 35 % du flux touristique d'ici fin 2014. *L'administration du tourisme vise, aussi, à relever le taux du tourisme interieur de 8,5% des nuitées touristiques à 15 % à travers l'intensification des campagnes publicitaires . Pour ce qui est du mois de Ramadan, des campagnes publicitaires seront organisées notamment en Libye et en Algérie, en vue de promouvoir la Tunisie en tant que destination touristique adaptée aux spécificités de cette catégorie de touristes. De même, des invitations seront lancées aux agences de voyages et aux journalistes étrangers et les programmes d'animation seront renforcés au cours du mois de Ramadan dans les différentes régions touristiques. BIAT :aucun projet de fusion en vue Aucun projet de fusion n'est d'actualité pour la BIAT d'ici 2012, selon le PDG de la banque, M.Slah Ladjimi. Il s'agit surtout d'œuvrer à « asseoir les assises financières » de la banque. La BIAT, détentrice de 12,7% du marché des crédits en Tunisie, va axer ses efforts jusqu'à 2012, sur la transformation de ses méthodes de travail, lancée depuis 2009. Quant aux projets de réformes en cours, ils portent notamment sur la refonte du système d'information, lequel permettra aux décideurs d'avoir une idée précise sur la situation globale de la banque et de ses 131 agences en temps réel, outre les projets d'amélioration des principaux indicateurs d'activité et de rentabilité. La révision de la politique commerciale de la BIAT ciblera en 2010, la conquête d'une clientèle supplémentaire, en lui offrant de nouveaux produits. Par ailleurs, la BIAT poursuivra la finalisation de son système interne de classement des entreprises mis en place depuis environ 2 ans. Parmi les 13 critères composant ce système réservé à sa clientèle parmi les entreprises, figurent notamment le taux des impayés, le secteur dans lequel évolue l'entreprise et le type de garantie (réel ou personnel). Outre son rôle dans la facilitation de la prise de décision au sein du comité de crédit, ce système est de nature à éviter le "copinage", selon le PDG de la banque. Stockage des œufs et du lait en prévision de Ramadan Les services du ministère du commerce et de l'artisanat ciblent le stockage d'environ 212 millions d'œufs, pour satisfaire les besoins estimés de la consommation au cours du mois de Ramadan (août/septembre). Les stocks actuels de ce produit sont de l'ordre de 54 millions d'unités et devraient s'élever à 82 millions à l'approche du mois de Ramadan, auxquels viendront s'ajouter la production du mois d'août, soit 130 millions d'œufs. Quant au lait, les réserves actuelles de ce produit sont estimées à 40 millions de litres avec une constitution de réserves programmée de 51 millions de litres en prévision de mois de Ramadan. La production du mois d'aoot est estimée à 35 millions de litres. La consommation nationale de lait demi-écrémé est estimée à 400 millions de litres par an outre un milliard de litres des dérivés du lait devant être fourni par le production locale.