TUNIS, 18 déc 2010 (TAP)- Les participants à la conférence nationale organisée, samedi, à la Maison du Rassemblement sur le thème "la cohésion familiale dans les choix nationaux: attributs, dimensions et défis", ont souligné que la politique nationale en matière de traitement des affaires familiales s'inscrit dans le cadre d'une approche globale qui place la famille au centre de tout choix ou orientation. Mme. Lamia Chaffai shghaier, secrétaire d'Etat chargée de l'informatique, de l'Internet et des logiciels libres a fait remarquer dans son intervention sur le thème " le défi de la cohésion familiale à l'aune des changement sociaux et de la révolution numérique" que l'instauration de la société du savoir est un choix fondamental dans la politique de développement de la Tunisie, passant en revue les différentes mesures et décisions prises, visant à renforcer la culture numérique auprès de toutes les franges sociales, notamment par la facilitation d'accès à l'ordinateur familiale grâce à des facilités de paiement et la mise en place de l'Internet haut débit. Elle a par ailleurs évoqué les défis posés par les nouvelles technologies de l'information et de la communication aux différentes sociétés mettant l'accent sur les dangers de la mauvaise utilisation de l'Internet ainsi que sur la nécessité de renforcer la surveillance par la famille, des adolescents dans ce domaine, par la promotion des moyens de concertation et de dialogue avec les jeunes. Elle a également salué l'initiative de Mme. Leila Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, relative à la création d'un pacte de solidarité numérique humaniste, qui vise à multiplier les opportunités pour édifier un espace informationnel et communicationnel international, qui renforce la diffusion de la culture numérique et qui offre les services électroniques souhaités dans les différents domaines. Dans son intervention sur "les mécanismes législatifs dans le domaine de la préservation des liens familiaux: le réconciliateur familial en tant que modèle", Mme Affifa Salah, membre du comité central du RCD, présidente de la commission de la législation générale et de l'organisation générale de l'administration à la chambre des députés, a indiqué que la politique nationale dans le traitement des affaires familiales s'inscrit dans le cadre d'une approche globale qui place la famille au centre de tout choix et orientation. Elle a indiqué que la création de l'institution du réconciliateur familial pour le règlement des conflits du statut personnel, concrétise le premier point du deuxième volet du programme présidentiel "Ensemble, Relevons les défis", qui représente une étape supplémentaire sur la voie du renforcement du dispositif législatif dans ce domaine et qui vise à renforcer la dimension familiale, notamment après que cette institution a prouvé son efficience, en matière de conflit familial.
M. Salem Mekki, membre du comité central, président de l'Organisation Tunisienne de l'Education et de la Famille, a souligné dans son intervention que la famille tunisienne, a connu au cours des deux dernières décennies, une évolution remarquée, au niveau des indicateurs de la qualité de vie, soulignant l'importance des défis posés à la famille, à la lumière de la mondialisation. Il a relevé que la protection de la famille de la surinformation provenant des chaînes satellitaires et de l'Internet est une responsabilité commune assumée par les différentes composantes de la société civile, notamment à travers la détermination des différentes préoccupations de la famille et leur encadrement, appelant dans ce contexte à la création d'une information associative et familiale spécialisée. Dans son intervention, Mme Houda Ben Youssef, secrétaire générale de l'Organisation arabe de famille a fait remarquer que la stratégie de l'organisation dans ce domaine se base sur les législations tunisiennes avant gardistes et qui visent à promouvoir les relations familiales et à assurer leur cohésion. Les participants ont exprimé, à la faveur de cette conférence leur profonde reconnaissance au Président Zine El Abidine Ben Ali pour son souci à renforcer et préserver les liens familiaux en tant que fondement de stabilité de la société, réaffirmant leur attachement à la personne du Chef de l'Etat pour qu'il poursuive la conduite de la marche de la Tunisie sur la voie du progrès et de la prospérité.