Rached Ghannouchi a affiché un grand optimisme quant au devenir de la Tunisie. Assurant que les élections se sont déroulées dans une transparence totale, le leader d'Ennahdha a affirmé que la Tunisie sera nettement mieux après l'instauration du nouveau gouvernement. En faisant l'éloge de la Révolution tunisienne, Rached Ghannouchi, qui était nvité sur les ondes de radio Shems FM aujourd'hui, a affirmé que l'Assemblée est une résultante dont on doit être fière. Et comme c'est un acquis très important, il est inutile de rendre la chose encore plus difficile en donnant plus d'ampleur aux problèmes de l'Assemblée, que se soit à un niveau intérieur ou extérieur. Dans ce même contexte, le leader d'Ennahdha est revenu sur un point majeur : les travaux qui avancent à la vitesse de la tortue au sein de l'Assemblée. Ghannouchi a clairement exprimé son avis sur la question en disant qu'il est tout à fait contre la tournure que prend le déroulement des évènements. Si les travaux de l'Assemblée ne progressent pas aussi vite qu'on le souhaite, c'est uniquement de la faute des députés lesquels, semblent-ils, n'avoir aucun souci à ce que l'Assemblée dure plus d'un an. D'ailleurs, rien qu'en revenant sur ce qui s'est passé, hier, et en voyant que le vote était de 75% pour la durée indéterminée de l'Assemblée, on constate que les députés ne se soucient guère de « l'accord éthique » qu'ils ont signé avant les élections du 23 octobre. En effet, ghannouchi, n'était pas le seul à critiquer l'avancée au ralenti des travaux de l'Assemblée. Plus tôt dans la journée, Abdel Aziz Mzoughi a été, aussi l'invité de Shems FM dans « la matinale ». Cet avocat, connu essentiellement pour sa critique acerbe du parti Ennahdha, a affirmé que l'Assemblée n'est qu'une nouvelle forme de dictature, une dictature des partis politiques majoritaires. Mzoughi a expliqué qu'au sein de l'assemblée il n'est plus question de Constitution mais de Pouvoir et de chaise. Il a, aussi, ajouté que les députés cherchent uniquement à répartir les postes clés du gouvernement. N'est-il pas donc temps que le nouveau gouvernement prenne place est entame les tâches dont il serait en charge ? N'est-il pas temps d'examiner la situation de plus près et se rendre compte du péril que court la Tunisie avec des indicateurs économiques au rouge ? Sur ce point Rached Ghannouchi, n'ayant pas une idée de la gravité de la situation économique semble-t-il, s'est montré fort optimiste quant au devenir de la Tunisie. Il a expliqué que dès que le gouvernement prendra place la Tunisie changera pour le meilleur et ce selon certaines conditions. Comme la Tunisie manque de ressources et de richesses, Ghannouchi parie sur nos ressources humaines et l'enseignement. D'après le leader d'Ennahdha, nos ressources humaines pourront se développer au sein d'un gouvernement où il n'y pas de place à la corruption, pour reconstruire la Tunisie. D'après Rached Ghannouchi, le cheminement vers une Tunisie meilleure passe essentiellement par la Démocratie et jusque là nous somme dans le droit chemin. Chose qui nous conduira probablement, d'ici 5 ans vers une Tunisie prospère et économiquement et politiquement.