Dans un article publié dans lematindz.net par Y. Merabet Ingénieur en Engineering pétrolier et dans le transport, le sujet des relations Le ministère tunisien des Affaires étrangères a demandé à son homologue algérien des explications sur l'exportation de gaz algérien vers la Tunisie au profit de la Société tunisienne de l'électricité et du gaz, sans contrôle douanier. Des sources bien informées ont indiqué que la demande tunisienne vient après le trafic sous l'ère Ben Ali des bénéfices de ses rentes. Ces derniers géraient la société et bénéficiaient de ses rentes. Selon M. Merabet " Les autorités tunisiennes actuelles n'ont pas trouvé mieux de déterrer une vieille corruption bien algérienne sur le gaz algérien vendu à l'Italie transitant par le territoire tunisien." En fait, le Transméditerranéen (Transmed) est composé par deux gazoduc parallèles de diamètre 48'' chacun qui relient l'Algérie à l'Italie via la Tunisie. La partie algérienne du tronçon du gazoduc est exploitée par Sonatrach TRC, la deuxième partie du tronçon transitant sur le territoire tunisien est la propriété de la Société tunisienne du gazoduc transtunisien (Sotugat) et elle est exploitée par Sergaz. Comme droits de passage, la Tunisie perçoit des redevances imputées sur la quantité de gaz transportée annuellement situées entre 5,25 à 6,75% de la valeur du gaz transporté. Grace au droit de passage, la facture tunisienne en énergie s'est sensiblement allégée. Du gaz exporté sans contrôle douanier La Tunisie voudrait mettre un terme au phénomène de la corruption dans lequel ont été impliqués des proches de l'ancien régime tunisien et la Sonatrach visant indirectement les douanes algériennes. Les autorités tunisiennes n'excluent pas certaines complicités en Algérie qui auraient pu faciliter l'exportation du gaz algérien vers la Tunisie sans contrôle douanier. Un rapport tunisien établi récemment par des enquêteurs au Centre de pompage d'El Borma a révélé que d'importantes quantités de gaz naturel sont exportées quotidiennement vers la Tunisie sans le contrôle des services douaniers algériens comme le stipule les articles 165 et 172 du Code des douanes.