Pour ceux qui ne le connaissent pas, Medih Belaid est un cinéaste tunisien prometteur et de grand talent. IIl a tourné avec des étrangers (Italiens, Américains, Français..) en tant qu'assistant de réalisation pendant des années. Ses films et courts métrages en disent long… et puis, il prend la tâche de «traduire le scénario de Njoum Ellil en images». Mais quelle image ? Medih nous a expliqué, brièvement, le comment du pourquoi de son feuilleton. D'après les derniers sondages de l'audimat, Njoum Ellil est le feuilleton le plus regardé par les Tunisiens. Avec ses têtes d'affiche comme Hichem Rostom, Ali Banour et Moez Gdiri ainsi que les jeunes talents, remarquablement talentueux, le feuilleton charme le Tunisien. Il s'impose avec sa façon de raconter les vrais problèmes de la société mais surtout avec son côté esthétique, très bien fabriqué. Pour assurer le succès de Njoum Ellil, Medih Belaid a choisi d'être différent à plusieurs niveaux. En effet, il a tourné Njoum Ellil avec des techniques cinématographiques, pour la première fois, dans l'histoire des feuilletons tunisiens. Et il fait un montage loin du linéaire dont nous avons l'habitude de voir à ramadan. Sa vision est de filmer l'émotion de près avec des « gros plans » et des « plans rapprochés ». Pour accentuer l'aspect dramatique de l'œuvre, il a joué sur l'ombre et la lumière. Le réalisateur travaille sur le mouvement de la caméra et le rythme des évènements qui attirent le spectateur du début jusqu'à la fin. C'est sa cuisine interne qu'il nous livre avec beaucoup de générosité… Et puisque Medih vise une grande carrière, Njoum Ellil ne sera pas un feuilleton ordinaire. « Les surprises se poursuivront jusqu'au dernier épisode et même après » Vous voulez en savoir plus ? Regardez la vidéo.