Dans une interview accordée au quotidien Assarih et publiée dans l'édition du lundi 29 octobre 2012, Yassine Brahim, secrétaire général exécutif du Parti Républicain s'est exprimé à propos de la régression de la popularité du parti du Mouvement Ennahdha. Yassine Brahim a imputé cette régression à la manière par laquelle le parti Ennahdha s'ingère dans la gestion de plusieurs dossiers tels que celui de l'attaque de l'ambassade US à Tunis. Et d'ajouter qu'à la suite de ces incidents, aucun ministre n'a daigné donner des explications et commenter ces évènements. "Le ministre de l'Intérieur, celui de la Défense ainsi que le Chef du Gouvernement se sont abstins de tout commentaire et seulement Rached Ghannouchi, Président du parti du Mouvement Ennahdha, qui a laissé les erreurs sécuritaires de coté et a ramené les causes de ces évènements à l'absence de lois internationales protégeant le sacré", a-t-il déclaré. Yassine Brahim a expliqué que le maintien de certains ministères de souveraineté, en occurrence celui de l'Intérieur et de la Justice, entre les mains du parti d'Ennahdha est à l'origine des erreurs qui inquiètent les Tunisiens, la passivité du ministère de l'Intérieur est claire dans le traitement de plusieurs dossiers et évènements dont ceux de Sejenane, de la faculté des Lettres de la Manouba, de Sidi Bouzid, d'Al Abdellia et de ceux du 14 septembre, jour de l'attaque de l'ambassade US. «Et même si le ministère de l'Intérieur arrêtait des terroristes, le ministère de la Justice les remettait aussitôt en liberté, à cela on ajouterait le mouvement des magistrats et le non consensus autour d'un Conseil supérieur provisoire de magistrature», a-t-il ajouté.