Dans une interview accordée au quotidien Le Maghreb et publiée dans son édition du jeudi 08 novembre 2012, Ridha Belhaj, directeur exécutif du parti du Mouvement Nidaa Tounes est revenu sur la place qu'occupe son parti sur la scène politique et surtout sa relation avec le parti du Mouvement Ennahdha au pouvoir. A propos de la place qu'occupe Nidaa Tounes sur la scène politique internationale, Ridha Belhaj a rapporté cette place privilégiée à l'expérience de Béji Caïd Essebsi, président du parti et au respect dont il bénéficie surtout après sa réussite dans la gestion de la première période transitoire qui avait conduit aux élections. Sur une question à propos d'accueillir des ex-Rcdistes dans les structures du parti, Ridha Belhaj a expliqué que Nidaa Tounes ne peut refuser l'adhésion des personnes non concernées par des restrictions d'exercice politique. A propos du financement du parti, le directeur exécutif a rappelé que le parti a déjà attaqué en justice le conseiller du Président provisoire de la République pour fausses allégations concernant le financement du parti qui trouve ses ressources dans les adhésions des partisans et des cotisations privées conformes aux réglementations régissant le financement des partis politiques. Pour l'affaire intentée en justice contre les députés de l'Assemblée Nationale Constituante qui se sont joint à Nidaa Tounes, Ridha Belhaj a expliqué que Me Laayouni n'a ni la qualité ni l'intérêt d'intenter cette action, et qu'en absence de ces deux conditions fondamentales , toute action en justice devient sans fondement. En procédant à une comparaison entre Nidaa Tounes et Ennahdha, Ridha Belhaj que Nidaa Tounes réalise une bonne ascension et le nombre de ses partisans augmente de jour en jour, alors qu'Ennahdha est en perte de popularité surtout qu'il a échoué à réussir la période transitoire. Parlant des déclarations de Zied Miled, démissionnaire d'Ettakatol, à propos de négociations entamées par Ennahdha avec des Bourguibistes, Ridha Belhaj a expliqué que l'absence d'une stratégie d'action et la volonté de garder le pouvoir ont poussé Ennahdha à négocier avec certains Bourguibistes et autres figures Rcédistes croyant que cela permettrai d'affaiblir Nidaa Tounes.