Evoquant l'affaire de la malade du Covid-19 à qui on a refusé l'admission au CHU de Médenine, le ministre de la santé a déclaré que l'affaire a été amplifiée et politisée à des fins douteuses. Le ministre a expliqué que pour le volet médical de l'affaire, la patiente venant de Djerba avait besoin d'être admise à l'hôpital ce qui a été assuré par l'Etat, peu importe l'endroit. Il a ajouté que tout citoyen tunisien a les mêmes droits et notamment d'être hospitalisé dans les établissements tunisiens, où qu'il soit et d'où qu'il vienne. On préfère toujours une admission à proximité sinon on est prêt à le transporter même à 1000 km, a-t-il précisé. Cette dame, les autorités étaient prêtes à la transporter en hélicoptère si la situation était grave et le demandait, mais ce n'était pas le cas et on l'a finalement transportée jusqu'au CHU de Sfax en ambulance et tout s'est bien déroulé. Questionné sur l'existence effective de places vacantes à Medenine lors du refus d'admission, il a répondu qu'une enquête a été ouverte pour avérer les différents aspects de l'affaire. Mekki a souligné qu'une base de données commune à tous les hôpitaux existe aujourd'hui en Tunisie et qui montre avec transparence et en temps réel le nombre de lits en réanimations disponibles. Il a ajouté qu'on veut attribuer à cet incident un esprit régionaliste qui n'a pas lieu d'être.