Dans une interview accordée au journal Al Chark, dans sa version électronique, Abou Yaarab Marzouki est revenu sur la crise dont souffrent les gouvernements nés du Printemps Arabe et l'initiative de Hamadi Jebali, laquelle, rappelons-le, a été vouée à l'échec. Le conseiller du chef du gouvernement chargé de la réforme éducative et culturelle a déclaré que « c'est en négligeant la construction d'une démocratie basée sur un consensus et se contentant d'une démocratie électorale, que les gouvernements, ayant vu le jour, après le Printemps Arabe, se sont retrouvés face à la crise dont ils souffrent, actuellement ». En effet, Abou Yaarab Marzouki a souligné que l'adoption d'une légitimité consensuelle, pourrait être l'alternative à prendre en compte pour remédier à la crise du gouvernement tunisien. « Il faut trouver une alternative basée sur un consensus politique et sur un programme gouvernemental mis en œuvre par un gouvernement de compétences nationales », a-t-il précisé. Quant à l'assassinat politique de feu Chokri Belaïd, le conseiller du chef du gouvernement chargé de la réforme éducative et culturelle a affirmé, que la Gauche est autant responsable dans cette affaire, que le gouvernement de Hamadi Jebali. Abou Yaarab Marzouki a, d'ailleurs, pointé du doigt la Gauche en affirmant que le dérapage sécuritaire dont le gouvernement est responsable a induit le meurtre du défunt. Il convient de rappeler qu'Abou Yaarab Marzouki avait avancé qu'il ne voyait plus d'intérêt à sa présence en tant que conseiller auprès du chef du gouvernement, tout en affirmant qu'il envisage de démissionner et se consacrer à son travail de professeur et chercheur.