L'évènement historique de la 60ème Berlinale a inspiré l'E-FEST pour présenter le chef-d'œuvre, Metropolis de Fritz Lang en fusion avec la musique électronique de Murcof (Fernando Corona), le samedi 20 février 2010 à l'Accropolium de Carthage. L'évènement historique de la 60ème Berlinale a inspiré l'E-FEST pour présenter le chef-d'œuvre, Metropolis de Fritz Lang en fusion avec la musique électronique de Murcof (Fernando Corona), le samedi 20 février 2010 à l'Accropolium de Carthage.
La salle était comble par les cinéphiles et amoureux de la musique électronique. Chacun a trouvé son compte, dans ce mélange d'art d'époques différentes. Les cinéphiles n'ont pas raté l'occasion de voir, la perle rare, Metropolis, sorti en 1927. Futuriste et fantastique, le film évoque la lutte des classes défavorisées, une cause humaine et éternelle.
Dernièrement restitué, Metropolis (d'une durée de 2h30) était en projection, vendredi 12 février, dans une grande cérémonie organisée à l'occasion de la 60ème édition du Festival de Berlin.
La version projetée lors du E-Fest est celle de 2004. Belle, cohérente et d'une bonne qualité, la projection du film est, en elle-même, un évènement qui mérite d'être salué. Mais la générosité des organisateurs d'E- FEST ne s'est pas limitée à la projection du film, puisque l'un des pionniers de la musique électronique, Murcof, a accompagné Metropolis par sa musique. Une musique qui a comblé de joie les mélomanes, fidèles d'E-FEST.
Murcof est un artiste mexicain d'electronica très bien réputé à l'échelle mondiale. Au cours du concert, l'artiste fait découvrir au public un mélange de musique électronique, de techno et de la musique traditionnelle du Mexique. Ce cartel, appelé Nortec, nous vient effectivement de la Tijuana, ville musicale de Mexique, où Murcof puise son inspiration.
Une magnifique synchronisation entre le film et la musique, joué en live, a marqué le public. En effet, l'interaction que Mucrof ajoute à Metropolis fait oublier qu'il s'agit d'un film muet. Suspens, colère, tendresse, révolution et machinisme… et d'autres situations et émotions, étaient, exprimés par la musique électronique aussi riche que l'on ne pense.
L'E-FEST, jusqu'à maintenant, a montré plusieurs facettes de la culture digitale. Et nous nous demandons ce qu'il reste, encore, à montrer, de ce monde féerique ?
Restez branché, car les surprises d'E-FEST, seront pour bientôt !