En Tunisie, le phénomène du marché noir des tickets de festivals est en plein essor. Des individus achètent des billets à prix régulier pour des événements musicaux et culturels, puis les revendent à des prix exorbitants sur des groupes Facebook dédiés. Cette pratique lucrative suscite à la fois fascination et indignation, car elle permet à certains de tirer profit de la demande croissante pour assister à des festivals prisés. Cependant, elle soulève également des préoccupations quant à l'équité et à l'accès équitable à ces événements populaires. Un commerce florissant sur les réseaux sociaux : Les groupes Facebook ont été le catalyseur de cette économie parallèle. Les amateurs de festivals se rendent sur ces plateformes en quête de billets épuisés ou difficiles à obtenir directement auprès des organisateurs. Les vendeurs opportunistes profitent de cette demande en fixant des prix bien au-dessus de leur valeur initiale. Les tickets, souvent vendus en quelques minutes lors de leur mise en vente officielle, sont ainsi proposés à des prix parfois doublés, voire triplés, sur le marché noir. Les motivations des vendeurs : Pour les vendeurs sur le marché noir, la perspective de bénéfices substantiels est une incitation majeure. Certains achètent les billets en grande quantité dès leur sortie, anticipant leur popularité, pour les revendre ensuite avec une marge considérable. D'autres profitent de circonstances imprévues, comme l'impossibilité de se rendre à un événement, pour revendre rapidement leurs tickets à un prix élevé. Impact sur les amateurs de festivals : Cette pratique commerciale a un impact direct sur les amateurs de festivals en Tunisie. Les prix exorbitants rendent l'accès à ces événements de plus en plus difficile pour de nombreux fans passionnés. Ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter des tickets à des prix gonflés se retrouvent exclus de la possibilité de vivre l'expérience en direct. Cela crée une frustration et une déception considérables au sein de la communauté des festivaliers. Les répercussions légales et les mesures prises : Le marché noir des tickets de festivals est une pratique illégale en Tunisie. Les organisateurs d'événements mettent en garde contre l'achat de tickets sur des plateformes non officielles, encourageant les fans à se procurer leurs billets uniquement auprès des canaux autorisés. Il suffit d'écrire dans la zone de recherche "prix ticket" suivi du nom de la star en question pour découvrir une réalité troublante. Les résultats affichent des prix qui dépassent de loin le prix initial du billet, mettant en évidence l'ampleur du marché noir qui prospère sur ces plateformes en ligne.
