Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a exprimé sa consternation quant à l'attitude du monde vis-à-vis des souffrances infligées aux Palestiniens à Gaza, notamment en termes de punitions collectives, de siège, de famine et de pressions violentes en faveur du déplacement forcé. Il a prononcé ces mots lors du sommet du Caire pour la paix qui s'est tenu ce samedi 21 octobre, visant à discuter des évolutions et de l'avenir de la question palestinienne. Al-Sissi a également affirmé qu'il avait convenu avec le président américain de rouvrir de manière durable le passage de Rafah sous la supervision et la coordination des Nations Unies, de l'UNRWA, de la Croix-Rouge palestinienne, et que les aides seraient distribuées, sous l'égide des Nations Unies, aux habitants de la bande de Gaza. Il a déclaré : "La résolution de la question palestinienne sans une solution juste ne se produira pas, et en tout cas, cela ne se produira jamais aux dépens de l'Egypte".