Le secrétaire général de l'Université de l'enseignement secondaire, Mohamed Essafi, a averti que la prochaine année scolaire pourrait être « difficile et vouée à l'échec », soulignant que la partie syndicale refuse de surcharger les enseignants avec des heures supplémentaires. Selon lui, les établissements scolaires, dans leur état actuel, ne seront pas à la hauteur des attentes ni des élèves ni de la communauté éducative en général. Dans une déclaration à Jawhara FM, faite lors d'une conférence de presse conjointe entre les Universités de l'enseignement de base et de l'enseignement secondaire, Essafi a reconnu l'existence d'un « manque criant de directeurs, de surveillants généraux et de conseillers d'éducation ». Il a rappelé qu'au cours de l'année scolaire précédente, jusqu'au mois de février, un déficit de 120 postes de directeurs et de surveillants avait été enregistré dans l'ensemble des régions, ce qui a eu des répercussions négatives sur le fonctionnement du système éducatif. Il convient de rappeler que l'Université générale de l'enseignement secondaire avait déjà annoncé l'organisation d'un sit-in de protestation le jeudi prochain, afin de revendiquer l'application des accords précédents et l'ouverture des négociations avec le ministère de l'Education concernant les revendications professionnelles et financières des enseignants.