Dans le cadre de son projet « Divulguer la notion de la violence politique à l'égard de Femmes », en partenariat avec Heinrich Böll Stiftung Afrique du Nord Tunis (HBS), la Ligue des Electrices Tunisiennes (LET) organise une conférence, lundi 24 décembre 2018, à 10h00, à l'hôtel Africa-Tunis. Il s'agit d'un plaidoyer en vue de l'adoption d'une convention cadre relative aux droits des femmes auprès de l'Union Africaine, pour « l'Intégration de la notion de la violence politique dans les textes internationaux et régionaux» Etant donné que la LET était parmi les Associations qui ont milité pour l'adoption d'une loi organique contre la violence faite aux femmes en application de l'article 46 de la constitution, et dans cette perspective, la LET a pris l'initiative d'intégrer la violence politique comme un crime pénalisé dans cette loi. Le plaidoyer se présente comme suit : – Modifier les textes internationaux afin d'ajouter la notion de la violence politique basée sur le genre. – Transformer la déclaration sur l'élimination de toutes formes de violence à l'égard des Femmes en une convention contraignante – Les Domaines d'application des décisions de protection. – Œuvrer pour la prise en considération de la représentativité des femmes dans les postes de décision, comme l'un des critères d'un Etat de droit, un Etat qui respecte les principes des droits humains et la démocratie. Comme déjà mentionné ci-dessus, on veut plaider notre cause pour « L'Intégration de la notion de la violence politique dans les textes internationaux » et notamment pour une Campagne de sensibilisation nationale régionale et internationale pour revoir les instruments internationaux en matière des droits des femmes. Il est à rappeler que la Ligue des Electrices Tunisiennes travaille à préserver les acquis de la femme tunisienne, en garantissant ses droits fondamentaux à la liberté, à l'égalité et à la dignité et ce, dans l'exercice effectif de la citoyenneté et également à améliorer la capacité des femmes à la participation effective aux affaires publiques, en particulier à la politique, en tant qu'électrices observatrices et candidates.