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Chronique, LE MOT POUR LE DIRE : PREDICATION REPUBLICAINE
Publié dans Tunivisions le 12 - 11 - 2012

« Que l'homme perde sa faculté d'indifférence : il devient assassin virtuel ; qu'il transforme son idée en dieu : les conséquences en sont incalculables. On ne tue qu'au nom d'un dieu ou de ses contrefaçons ».
Cioran, Précis de décomposition
La mosquée est, à l'instar de tous les établissements publics, une commodité censée répondre aux besoins d'une partie de la population puisqu'il est avéré, depuis des lustres, que les hommes, contrairement aux représentations chimériques dont se font les illuminés de toutes sortes, ne s'épanouissent vraiment que dans la différence. A ce titre, La mosquée doit être gérée, et étroitement contrôlée, par l'Etat qui veillerait, entre autres, à ce qu'elle ne soit pas détournée de ses fonctions et, plus important encore, à ce qu'elle ne soit pas sous/sur-valorisée. Dans la configuration des commodités, la mosquée n'est ni moins ni plus importante qu'un supermarché, une école, une autoroute, un hôpital ou un hôtel, puisque ces commodités ont toutes en commun d'être aussi indispensables l'une que l'autre.
Mais là n'est pas l'avis de tous les acteurs sociaux. Certains d'entre eux, en particulier ceux qui se targuent d'être les porte-parole attitrés du Ciel (d'un Ciel aménagé à leur convenance), ont la fâcheuse tendance de marginaliser l'ensemble des commodités publiques en faveur d'une seule, en l'occurrence la mosquée. Leur conviction – inébranlable comme toutes les prises de position idéologiques partisanes – repose sur le credo selon lequel la foi religieuse relèverait de l'ordre des vérités irréfutables parce qu'elle serait – et c'est là le hic – identifiable à une sorte de vérité scientifique avérée. Il s'en suit que le fait d'être croyant devient un acte méritoire, celui d'être non croyant (ou non pratiquant), c'est-à-dire tout simplement différent, est par contre assimilé à un crime impardonnable ! C'est là en tout cas l'impression qui se dégage des propos des prédicateurs enthousiastes, ces idéologues d'un absolutisme religieux d'un âge révolu, qui s'accaparent les minbars et les tribunes, la voix haute, l'œil étincelant et le geste agressif. Ceux-là truffent leur discours débridé de tous les collectifs possibles et imaginables (homme/s, monde, humanité, Tunisiens, peuple, musulmans, croyants, et j'en passe) pour accréditer la folie d'une pensée monolithique, génératrice de tous les excès et de tous les débordements.
Dans ce contexte, il conviendrait de revenir sur l'une de ces certitudes, qu'on retrouve ces derniers temps, dans les bouches d'hommes et de femmes qui se prennent pour les Messies, voire pour les Prophètes en titre des temps modernes. Leur message est d'une simplicité désarmante, et il consiste en ceci : Nous (sous-entendu les Tunisiens, le Peuple) sommes tous musulmans. Sous-entendu : Nous voulons que les Tunisiens se conforment, de gré ou de force, à cette fatalité identitaire ! Dès lors, au Tunisien qui tient coûte que coûte à sa différence, l'islamiste l'accule à l'alternative suivante : se convertir, c'est-à-dire admettre son diktat, ou être réduit au statut de mécréant, avec tous les risques que cela comporte.
Or, le tribun qui édicte cette pseudo-vérité (selon laquelle tous les Tunisiens seraient musulmans), n'est pas, lui, à proprement parler, un musulman, puisqu'il est, avant tout et surtout, un islamiste. Et, en tant que tel, il se réclame d'une Eglise (parti, mouvement, groupe, association) dans le cadre de laquelle la mosquée est réduite à une tribune, entre tant d'autres, où l'islamiste, cinq fois par jour, pratique son sport favori : la prédication, ou plus précisément une propagande d'un type particulier, où l'arrogance et la violence l'emportent sur le bon sens. Il s'avère ainsi que la piété n'est pas l'objectif privilégié de l'islamiste. Chez lui, la piété est l'un des signes de l'apparat (barbe, costume, la marque noirâtre au front) dont il use à des fins de recrutement, de mobilisation et d'instrumentalisation des nouvelles recrues.
C'est pour cette raison d'ailleurs que l'islamiste, qui ne peut résister, pour les besoins de sa cause, à l'envie de se donner en spectacle, déserte souvent la mosquée pour la place publique, pour le stade ou – et c'est là une originalité certaine – pour la plage ! C'est que sa piété relève d'un rite carnavalesque et non, comme c'est le cas pour le musulman ordinaire, d'un élan spontané vers un absolu spirituel et existentiel. La piété de l'islamiste relève, dans son essence même, d'un faire activiste, ce qui veut dire qu'elle est un acte éminemment politique. Voilà pourquoi, aux yeux de l'islamiste activiste, le rite – la prière en particulier – n'est pas important en soi. L'important, c'est l'impact qu'il peut avoir sur l'Autre, l'adversaire ou l'ennemi qu'il se plaît à désigner par le vocable de mécréant ou, pour les adeptes de l'emphase d'entre les islamistes, par l'expression ennemis de l'Islam. La piété du musulman ordinaire est, quant à elle, une pratique intimiste. C'est pourquoi il ne déserte la mosquée, souvent d'ailleurs pour fuir le carnavalisme aberrant et belliqueux de l'islamisme, que pour se refugier dans son foyer où il lui serait possible d'adorer Dieu à sa convenance, sans ces intercesseurs encombrants qui lui imposent, entre autres désagréments, leurs prêches insipides et fastidieux.
Mais revenons à l'essentiel, autrement dit au message que l'islamiste, à travers son gestuel frénétique d'acteur, cherche à communiquer aux autres, et en particulier à ses détracteurs effectifs ou présumés. Le public acquis à sa cause, l'islamiste s'en sert, en premier lieu, comme d'un décor, des fois mêmes comme un otage, pour meubler son théâtre et, en second lieu, comme d'un argument d'autorité, pour impressionner, voire terroriser le camp adverse, en lui faisant croire que le Peuple est de son côté. Dans sa bouche, le Nous n'est pas un mot vain, surtout lorsqu'il en fait le synonyme parfait de tous les collectifs cités plus haut, établissant de fait un rapport obligé – ou supposé être tel – entre ces entités réunies et son commerce, représenté par le patrimoine symbolique qu'est l'Islam qu'il n'hésite pas d'ailleurs, pour la circonstance, de réquisitionner et d'exploiter à des fins bassement politiques, souvent immorales. Le résultat – nous tenons à le souligner – est désastreux aussi bien pour la religion que pour la politique. Rien d'étonnant alors que certaines mosquées de notre pays se soient transformées en casernes et, dans certains cas, en véritables champs de bataille où s'affrontent une multitude de factions fanatiques.
Tout Tunisien est, par définition, musulman. C'est là l'axiome proclamé par tous les islamistes (toutes tendances confondues), qui se respectent, mais ne sentent nullement le besoin de respecter leur auditoire. Et c'est en raison de ce présupposé que le député Atig s'obstine à inscrire, dans la future constitution de la Tunisie, la mention stipulant que le candidat à la présidence de la république, se doit d'être musulman. Son argument est que – et cela tombe sous le sens selon lui –, le peuple tunisien est musulman dans sa totalité et que, mieux encore, l'Islam est la religion de l'Etat, ce qui justifierait, à ses yeux, le rejet des autres religions, insignifiantes parce que minoritaires. Dans l'esprit de ce député nahdhaoui, et dans celui de son maître à penser et du leader de sa secte, un Tunisien authentique ne saurait être autrement que musulman ! Cette attitude discriminatoire se fonde sur la non reconnaissance, par l'islamiste, du droit à la différence que le député nahdhaoui, en accord avec les consignes de sa confrérie, veut inscrire dans la constitution d'un Etat, censé être laïc et – comble de l'inconséquence ! – qu'il reconnaît lui-même comme tel !
C'est en vertu de cette même logique aberrante que R. Gannouchi – l'imam autoproclamé du vendredi et le chef d'un parti religieux – se permet d'appeler au boycott des magasins et des supermarchés qui vendent des boissons alcoolisées, oubliant (ou faisant semblant d'oublier) qu'il s'est engagé (lui-même et d'autres hauts responsables de son mouvement, aujourd'hui au pouvoir) solennellement à respecter les coutumes vestimentaires et culinaires des Tunisiens et, plus important encore, à reconnaître le principe de la liberté de conscience. Le premier ministre n'a-t-il pas soutenu, dans ce sens, que le port du bikini et la consommation des boissons alcoolisées sont des droits sacrés ?! Monsieur Jebali n'a fait là que confirmer son attachement de principe à ce droit à la différence, en vertu duquel il s'est retrouvé lui-même au sommet de l'Etat.
Monsieur R. Gannouchi n'est pas tenu, en sa qualité d'islamiste, de parler le langage des politiciens. Le problème, c'est qu'il ne se conforme jamais aux exigences de ce statut que personne ne lui conteste. Le leader d'Ennahdha est libre de croire en ce qu'il veut et de vivre conformément à sa vision du monde, mais se rend-il seulement compte du tissu de contradictions dans lequel il s'enlise en se plaisant dans ce jeu de masques où il alterne sans arrêt les rôles de prédicateur et de président d'un parti au pouvoir ? Se rend-il seulement compte de l'impact désastreux de certaines de ses trouvailles, dont la fameuse théorie du tadafo' (التدافع), qui s'est révélée être, dans les faits, une légitimation de la violence politique et un facteur de discorde ? Comprend-il seulement que l'exclusion, dont il se fait, au mépris de toute déontologie politique, le chantre, est une arme à double tranchant ? Peut-il seulement réaliser que certains parmi les Tunisiens, qui ne l'ont pas délégué pour parler en leur nom, ne veulent pas lui ressembler et ne veulent nullement adhérer à son idéal islamiste, qu'ils estiment être très rétrograde pour leur goût ?
Ceux-là sont différents de lui dans leur façon d'être et dans leur mode de vie, et n'accepteront jamais, sous aucun prétexte, que quelqu'un (lui-même ou d'autres chefs autoproclamés d'un islamisme échevelé et belliqueux) leur confisque leur droit de manger et de boire à leur guise ! Monsieur R. Gannouchi ne semble pas mesurer la gravité de son propos. Son appel à boycotter les établissements qui vendent de l'alcool, indépendamment de ses implications économiques évidentes, est une véritable déclaration de guerre. Le fanatisme appelant le fanatisme, il se trouverait bien quelqu'un qui, en réponse à cette injonction incongrue, appelle à son tour au boycott des mosquées, en particulier celles animées par des islamistes de son acabit.
Il serait bon de rappeler au leader d'Ennahdha qu'une partie importante de la communauté des prieurs, qui n'accepte pas que la religion soit mêlée, d'une manière aussi grossière, à la politique, ont boycotté les établissements religieux confisqués par les factions extrémistes. Si ces derniers croient qu'il est de leur droit d'interdire le commerce de l'alcool et, forts de l'impunité dont ils bénéficient de la part des autorités compétentes, poussent leur avantage jusqu'à ordonner purement et simplement la fermeture des bars et des hôtels, il ne faut pas qu'ils soient étonnés de voir, un jour, d'autres extrémistes de l'autre bord, leur interdire l'accès à la mosquée ! Si cette stupide escalade continue à être entretenue, dans l'indifférence totale, par des monstres sacrés de la stature d'un R. Gannouchi, il est à craindre que nous ne soyons plus loin de la catastrophe généralisée, c'est-à-dire d'une guerre civile dévastatrice.
On ne naît pas musulman, chrétien, juif, bouddhiste ou païen, on le devient. R. Gannouchi a choisi, en toute liberté, la voie qui est aujourd'hui la sienne, qu'il reconnaissance donc – et c'est là, de sa part, une obligation civique et morale à la fois – le droit à autrui d'opter pour ce qu'il veut. Au nom de quel précepte s'immisce-t-il dans la vie privée des autres tout en leur refusant le droit de faire autant ? Se croit-il supérieur au commun des mortels et, pour cela, détenteur d'une vérité occulte, à lui seul accessible ? R. Gannouchi devrait se rappeler que l'Islam n'est pas une donnée biologique, inscrite dans le patrimoine génétique du Tunisien (son ADN) et qu'il est donc tout à fait normal que ses concitoyens, comme tous les humains de par le monde, soient différents. Qu'un Tunisien puisse être agnostique ou athée n'est ni une aberration ni un crime. Il est du droit de chaque homme aujourd'hui d'adhérer à la religion de son choix ou de n'adhérer à aucune religion. Sur ce plan, les Tunisiens ne diffèrent pas du reste de l'humanité. D'ailleurs, en acceptant de se soumettre aux règles de la compétition démocratique, et de participer, sur cette base, à la vie politique, R. Gannouchi se serait engagé à respecter, entre autres obligations, ce droit inaliénable des Tunisiens à disposer librement de leur conscience.
Le Coran, que les islamistes lisent très mal (parce qu'ils le font de manière sélective et partisane), entérine, lui, cette vérité élémentaire qui fait que les hommes ne peuvent – et ne doivent – être des copies conformes les uns des autres, comme le désirent les islamistes de tous bords. Pourquoi R. Gannouchi se permet-il alors, au nom d'une piété qui n'engage que lui, de nous priver d'un droit que Dieu en personne nous a accordés depuis la nuit des temps ? Les Tunisiens qui, en vertu du principe de liberté que leur confère leur statut de citoyens – et non de croyants – ont choisi de boire, ne renonceraient jamais à ce droit par crainte de R. Gannouchi ou d'Abou Iyadh. Quant au péché que ces Tunisiens auraient commis en consommant de l'alcool, il revient à Dieu, et seulement à lui, d'en apprécier la gravité.
Ceci dit, dans l'attente que Si Rached (ou un autre, dans la caste des purs et des durs, puisqu'il est attesté que R. Gannouchi est, lui, un modéré !) soit promu roi ou calife du futur émirat qu'il rêve, lui, ses enfants et leurs ouailles respectives, de fonder, il n'est pas question que, dans la République de Tunisie, toujours en vigueur n'en déplaise à tous les extrémistes, les consommateurs d'alcool, sur son ordre ou sur celui des siens, soient soumis à l'ignominieuse épreuve de la flagellation ! Il est de la plus haute importance que Si Rached se rappelle que nous vivons – et vivrons toujours – en République et non en Théocratie. Il serait bon également qu'il réalise, une bonne fois pour toutes, que les Tunisiens sont majeurs et qu'ils ne se laisseraient pas traiter, par lui ou par quiconque d'autre, comme des enfants.
Il n'est pas sûr que le leader d'Ennahdha daigne s'expliquer sur le droit qu'il s'arroge de s'immiscer impunément dans notre vie privée. Nous estimons, pour notre part, qu'un homme qui va à l'encontre des recommandations d'une divinité, au nom de laquelle il prétend parler, est victime d'une espèce pernicieuse de mégalomanie, celle-là même qui fait croire, à un simple humain, qu'il est dans le secret de Dieu et qu'à ce titre, il lui revient de disposer à sa guise de ses semblables qu'il a tendance, sous l'effet de cette curieuse et contagieuse perversion, de prendre pour ses propres créatures !
A bon entendeur.


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