Il y a tout à craindre que le débat national ne finisse par capoter . En tout cas, ce dimanche 1er septembre le secrétaire général de l'UGTT, Houcine Abassi a indiqué que la troïka n'a pas accepté la proposition de l'opposition et qu'elle demandé à se réunir de nouveau avec ses alliés pour la réexaminer, puis à reprendre les réunions l'après-midi du lundi 2 septembre, à partir de 14h00. Pour Houcine Abbassi, l'intérêt du pays exige des deux parties des concessions "aussi douloureuses soient-elles". De son côté, le porte-parole d'Ettakatol, Mohamed Bennour, a justifié le refus essentiellement par la condition posée par l'opposition stipulant que le gouvernement a 15 jours pour présenter sa démission, sans quoi, à l'expiration de ce délai, elle serait considérée comme démissionnaire. Il semble que des engagements mutuels et des concessions de part et d'autre, garantis par les organisations parrainant le dialogue national, sont nécessaires pour trouver une issue à la crise. Tout le monde est prévenu de ses responsabilités propres, avant celles des autres.