Une délégation commerciale du leader en Europe du Nord en technologies de l'énergie des firmes finlandaises Marenova Technology Center et Vaasa Energy Cluster (qui regroupe 120 sociétés) se rendra à Sfax, le 1er décembre 2012, avec pour objectif de rencontrer les principaux acteurs dans le secteur de la biomasse, et de prospecter quelques unes des entreprises locales, afin d'avoir une meilleure connaissance des possibilités de la biomasse à Sfax et les possibilités d'intégrer des solutions efficaces liées à la technologie dans la région. A cette occasion, une table ronde sera organisée avec cette délégation au Centre d'affaires de Sfax, apprend-on. Il rappeler que la biomasse est une source d'énergie permettant la lutte contre le réchauffement climatique, notamment en termes d'émissions de gaz à effet de serre, car le CO2 émanant de la combustion des bioénergies est équivalent au CO2 qu'absorbent les végétaux pendant leur croissance. Et le terme "biomasse" désigne l'ensemble des matières organiques qui peuvent être utilisées soit directement (bois énergie), soit après méthanisation (traitement biologique en absence d'oxygène) de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). Cette visite, rappelons-le, intervient au moment où la Tunisie renforce son dispositif en matière d'énergies renouvelables, en transformant en énergie des matières organiques végétales ou animales. Ce type d'énergie, la biomasse, permet de produire du biocarburant, du chauffage, de l'électricité... sans polluer l'atmosphère. La biomasse est considérée, en Tunisie, comme une alternative aux énergies fossiles tel que le pétrole. Son taux d'émission de gaz à effet de serre (GES) est très limité, le CO2 produit pendant la combustion des bioénergies ne dépassant pas celui qu'absorbent les végétaux pendant leur croissance. Autrement dit, la combustion de la biomasse s'accompagne, certes, d'émissions polluantes, mais celles-ci ne dépassent pas un certain niveau. La biomasse serait donc est une alternative meilleure que le gaz de schiste, aux dires des experts.