Faut-il créer une pépinière pour les logiciels libres ? Ou créer un chapitre pour les logiciels libres dans chaque pépinière ? Des questions à l'ordre du jour au moment où se tient à Marseille (France) ce 4 octobre un rendez-vous suivi par tous les acteurs TIC de la planète : le Salon professionnel des logiciels libres et Open Source. Un logiciel libre se dit d'un logiciel qui donne à toute personne qui en possède une copie, le droit de l'utiliser, de l'étudier, de le modifier et de le redistribuer grâce à une licence libre. Des libertés qui sont beaucoup plus étendues que le simple accès aux sources (ce qu'on appelle 'Open Source". Une grande souplesse d'échanges et de distribution qui a donné le succès que l'on connaît dans les Universités du monde entier. Et, après ces pionnières, quasiment tous les domaines d'activité se sont peu ou prou essayés aux logiciels libres. Dans certains pays européens, on 'interdit'' aux administrations publiques et surtout aux collectivités locales, municipalités, mairies d'acheter des logiciels commerciaux et de s'orienter plutôt vers des solutions logicielles libres. Moins orthodoxes, les Etats-Unis, qui constituent le plus grand marché mondial pour les logiciels libres, ont choisi de faire coexister les deux options. Quant à la Tunisie, elle a été le premier pays arabe et africain a s'intéresser au logiciel libre en plus des logiciels commerciaux, cherchant aussi à tirer profit des deux. Le secrétariat d'Etat auprès du ministère des TIC a multiplié les initiatives pour la promotion des logiciels libres et a parallèlement entrepris des opérations de partenariat avec les grands éditeurs mondiaux des logiciels commerciaux. Et maintenant ? Lancer une pépinière qui comblerait les lacunes de distribution de système d'exploitation Linux tunisifiée, de manque de centres d'expertise, de rareté de la formation dans ce domaine ? Créer des SSII et des start up autour des technologies libres pour 'orienter'' les besoins du marché ?