«Une grande partie des tours construites aux Emirats Arabes Unis le sont avec des investissements iraniens. Et nous pouvons intervenir en Tunisie avec le même volume d'investissements». Ces propos sont ceux de M. Mahdi Ghazanfari, vice-ministre du Commerce iranien et président de l'Organisation de Promotion du Commerce Extérieur, en Iran, dont l'intervention a constitué le moment fort de la journée de partenariat tuniso-iranien, organisée mercredi 21 novembre 2007, à «La Maison de l'Exportateur», en marge de la réunion de la 9ème session de la Commission mixte tuniso-iranienne. Engagé depuis près de sept ans le premier accord commercial entre les deux pays remonte à 2001-, dans un effort conjoint avec la Tunisie visant à développer les échanges commerciaux bilatéraux, l'Iran envisage également la possibilité d'y investir seul ou en partenariat. D'ailleurs, M. Masud Mir Kazemi, minstre du Commerce iranien, a proposé, lors de l'ouverture des travaux de la Commission mixte, la création de banques mixtes comme moyen de favoriser l'augmentation des échanges commerciaux.
En évoquant le cas des Emirats Arabes Unis, M. Mahdi Ghazanfari laisse entendre que les Iraniens sont prêts à aller très loin en matière d'investissements en Tunisie. Et ils en ont les moyens.
En effet, on estime à près de 300 milliards de dollars les investissements iraniens dans les pays du Golfe, dont une bonne partie contrôlée par des Iraniens vivant à Dubaï, où l'on compte de surcroît près de 7000 sociétés iraniennes. M.M.