La Rencontre internationale de la francophonie économique (RIFE 2008), qui s'est tenue à Québec du 16 au 19 mai dernier à Québec, vient de déterminer 5 recommandations pour 'sauver'' la francophonie. Mais quelqu'un peut-il vraiment sauver la francophonie alors que la langue anglaise est devenue, de facto, le standard international incontournable, particulièrement dans les domaines économiques? Ces cinq recommandations ne sont pas, pour autant, sans intérêt. Elles sont même assez actuelles. Il s'agit de créer un pôle de développement et d'animation économique, mettre en place une Société francophone d'investissement qui prendra des participations dans des entreprises de pays francophones émergents, créer des conditions favorables au développement des milieux d'affaires ainsi qu'à la diffusion de la culture entrepreneuriale et encourager, faciliter la création d'entreprises, favoriser la libre circulation des gens d'affaires par la mise en place dans l'espace francophone d'un visa d'affaires.
Quelle devrait être l'attitude de la Tunisie ? Bien sûr, nous n'avons aucune raison de ne pas prendre les opportunités là où elles se trouvent et quelles qu'en soient les sources.
Mais nous devons également garder un il constant sur l'avenir. Et l'avenir (qui est déjà là), c'est l'universalité de tout ce qui est culture anglo-saxonne. A commencer par le langage commun à tous les acteurs, de quelque pays qu'ils viennent, et à finir la manière d'aborder la chose économique, en passant par les questions complexes mais réelles d'image.