Certes ces investissements sont très importants pour la ville de Sfax. Cependant et avec une organisation et une infrastructure inférieures au minimum souhaité, je propose, en tant qu'habitant de cette ville, de signaler en parallèle quelques éléments de base manquants : Propreté : Ayant visité la majorité des villes tunisiennes, je peux confirmer que Sfax est la ville «la moins propre» où on peut facilement confondre entre «jardin public» et «poubelle». Ceci est dû évidement au manque de civisme des citoyens (à revoir l'éducation à l'école), mais aussi, et en grande partie, au manque d'efforts des organismes locaux. Infrastructure routière : Outre la qualité contestée de certaines routes et la quasi-absence du traçage, il existe encore des pistes à un rayon ne dépassant pas le 1 km du centre-ville Il faut signaler également que la majorité des portes des jardins des villas du Grand Sfax ouvre sur une piste On est en 2008, et on n'a pas encore une carte claire et disponible de la ville où sont indiqués les noms des rues et les numéros. Pour renseigner un lieu à Sfax, on utilise encore les anciennes méthodes : «Tu connais tel building ?, tu prends la deuxième rue à gauche, et c'est le quatrième bâtiment à droite, il est peint en blanc avec un motif vert ». Maintenance : Quand le Tunisien pense à l'investissement, il a souvent tendance à oublier de prendre en considération la maintenance qui s'accompagne. C'est le cas ne nos routes, de nos trottoirs, de nos signalisations routières, de nos établissements, Je souhaite, évidemment, voir un jour Sfax avec beaucoup d'échangeurs et tunnels, avec une zone touristique, avec de grands complexes et centres commerciaux, avec un aéroport qui dessert plusieurs destinations, mais avant ça, commençons par la base des choses. A.E