L'une des composantes du plan d'action associé au programme de restructuration de Tunisair, prévoit la «réorganisation et la création d'un groupement par l'externalisation des activités annexes et le recentrage de l'activité de la compagnie sur son cur de métier». Concernant ce volet, une communication de la compagnie précisait dans une mise au point sur les résultats de cette politique d'externalisation, que la «validation de la démarche d'externalisation retenue par Tunisair, par le biais de partenariats internationaux, l'établissement de termes de références sectoriels et le lancement de l'appel à la concurrence (date limite le 8 mars 2004) qui a vu la manifestation d'intérêt des plus grandes compagnies mondiales dans le domaine de la maintenance aéronautique, des systèmes d'information et de la gestion des relations clientèles (Call center, fidélisation clientèles etc ). Simultanément, la concession relative à la vente à bord, a déjà été attribuée à une société Tunisienne et qui génèrera contractuellement des gains supérieurs, une meilleure productivité et des avantages certains». Le communiqué ne donne pas de précision, mais nous croyons savoir qu'il s'agit du groupe HMILA. Pour le reste des trois activités proposées à l'externalisation, il s'agirait probablement (sans que nous puissions avoir de confirmation des intéressés) que le centre de gestion des relations avec la clientèle, aurait été accordée à la société «Téléperformance». Pour la maintenance au sol, il semblerait qu'il y ait deux sociétés dans la short list, Air France et Lufthansa. Trois entreprises étrangères auraient été short listées pour l'infogérance ou la gestion des systèmes d'information et de télécommunication. Il s'agirait, toujours selon nos sources, de la société «SABRE». Sur son site, elle se définit comme étant la société qui «du marchandising à la distribution, on est off line, jusqu'à la fourniture de systèmes d'information pour des centaines de Compagnies aériennes, sert les voyageurs, les compagnies de transport, les agents de voyage dans le monde». A côté de Sabre, il y avait aussi la compagnie Air France et l'entreprise «SITA». Cette dernière aurait même déjà ouvert un bureau en Tunisie et n'a pas, pour l'instant voulu commenter l'information. Sur son site, l'entreprise se positionne aussi comme provider de solutions globales en NTIC pour les compagnies de transport aérien.