Ceci me rappelle les études faites par des consultants en textile ( quelques centaines de milliers de dinars). la majorité de ces consultants ou experts étrangers sont des théoriciens et proposent des solutions qui ne collent pas avec la réalité de l'industrie tunisienne. malheureusement pour une raison ou une autre on fait appel à ces experts et nous bombardent par des recommandations d'aspect général. leurs études stratégiques ne se référent pas à une analyse appuyée par des feuilles de routes stratégiques et des stratégie ayant des tableaux de bord prospectifs tout en donnant l'importance à l'accélération du temps c'est à dire la réaction ou plutôt l'action en temps réel. aussi il est important de signaler que la branche du textile a été toujours l'enfant gaté en Tunisie. je crois qu'il est temps de bien penser sérieusement à d'autres créneaux plus porteurs et à plus de valeur ajoutée. ça fait plus de cinquante quand s'occupe de cette branche qui est encore au stade de sous-traitance. Un secteur industriel à faible valeur ajoutée qui est en état de déclin et de faiblesse en continu est semblable à une maison ayant gardé intacte sa façade mais son intérieur est complètement inhabitable. Alors que reste t-il de cette maison, seulement les apparences. La démolir complètement et la construire de nouveau en quelques étages est la solution la plus rentable pour le propriétaire de cette demeure. Cette situation s'applique sur tout secteur à faible valeur ajoutée et qui est dominé par des pays où les salaires sont si bas qui défient tout entrepreneur voulant rétablir cette industrie. Comment peut affronter une industrie où les coûts de production sont nettement inférieurs au coût de production d'autres pays l'exemple de Tunisie ou du Maroc par rapport aux pays asiatiques reflète cette réalité. Cette particularité a obligé les pays industriels depuis plus de trois décennies à externaliser leur production à faible valeur ajoutée aux pays du sud méditerranéen et principalement aux pays du Maghreb puis depuis quelques années vers les pays asiatiques. Quels sont les secteurs alternatifs qu'on peut dégager de la situation économique actuelle et ce pour qu'ils prennent la place de ceux qui ont commencé à emmètre des symptômes de faiblesse. La question à laquelle on devrait avoir une réponse de spécialiste en la matière, tourne et s'articule autour du comment faire face à un concurrent puissant ayant divers atouts tels que : un bas coût de main d'uvre, une haute technologie, une abondance en matières premières, un considérable appui pour l'exportation et autres avantages déguisés. Faut-il cesser d'appuyer de ce dit secteur avant que la situation ne deviennent plus difficile ou faut-il le laisser décliner en douceur tout en préparant d'autres secteurs alternatifs surtout ceux à haute valeur ajoutée et tout en cherchant une solution de reconversion pour les salariés des entreprises de ce dit secteur. Si on opte pour appuyer ce secteur quels sont les moyens qui devront être mis pour une stratégie à long terme ? Aussi comment pourront attirer plus de partenaires, comment se déplacer de la situation de sous-traitance au co-partenariat ? dr.ing. nouredine ben mansour Réaction à l'article : Une étude stratégique Contact : [email protected]