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Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (1)
Publié dans WMC actualités le 12 - 01 - 2010

La crise de 1929 qui a fait stagner la vie économique, au début en Amérique puis s'est propagée à travers le monde en créant des situations de récession, difficile à surmonter qui s'est finie après une dizaine d'années par une guerre.
L'une des importantes conséquences de la Deuxième Guerre mondiale est la réforme du système financier international. Les accords de Bretton Woods (juillet 44) signés par les Alliés ont permis à mettre en place le FMI et la Banque mondiale. Ce système monétaire de B.W a été arrêté par le président Nixon où le taux de changes fixes ont été remplacés par de taux de change flottants.
L'histoire des événements économiques ou politiques est presque la même avec une petite différence qui se situe au niveau des gens qui créent le phénomène.
Est-ce que toutes les grandes décisions internationales sont des résultas de guerres ? Qui est le principal manipulateur des guerres ? Est-ce qu'on crée une guerre pour éviter une future crise ?
Si nous regardons profondément on va trouver que les guerres sont les résultats de crises qui touchent souvent les grands pays et pour s'en sortir d'un certain malaise économique ou politique et pour créer une nouvelle situation ils cherchent à imaginer une crise, qui est, généralement, amorcée par un accrochage politique qui renferme en lui une autre intention, une intention de domination économique bien camouflée et qui s'enveloppe dans des prises de décisions à sens unique, où tout est préparé d'avance.
En ce 21e siècle il y a du nouveau que plusieurs spécialistes en économie ne l'ont jamais imaginé. Le monde actuel s'est trouvé dans un vaste changement de déséquilibre tant stable dans le passé où le monde était divisé par des idéologies, chacun à une certaine identité ou une appartenance idéologique.
La mondialisation a eu pour conséquence pour plusieurs pays en développement la libéralisation des échanges et l'élimination des droits de douane, et la réduction progressive des taxes pour encourager l'investissement. Tout cela a créé un manque à gagner pour les Etats dont la plupart ont essayé de suppléer en créant ou en renforçant toutes sortes de taxes. Certains pays se sont trouvés du jour au lendemain presque démunis de ressources nécessaires qui assurent à leurs populations les conditions d'une vie respectueuse.
L'Occident perd ses monopoles, des nouvelles puissances sont en train de se constituer, à leur tête la Chine et l'Inde. C'est un équilibrage qui s'est installé malgré l'opposition des grandes autres puissances. Ce nouveau monde qui s'est créé suite à une mondialisation sauvage a eu des conséquences néfastes dans des divers domaines, la finance, les échanges commerciaux, l'immigration, les guerres et autres.
Actuellement, dans le monde on ne parle que de la crise financière qui s'est propagée d'une façon spectaculaire avec une rapidité accélérée qui a défi un bon nombre de spécialistes en la matière. Ces conséquences étaient très importantes pour plusieurs institutions financières à travers la planète.
Comment le monde est arrivé à cette désastreuse situation financière ? Pourquoi croit-on que cette situation dans laquelle l'économie mondiale s'est bien positionnée est financière. Est-ce que la principale cause de cette dépression réside dans la mauvaise gestion financière d'une bonne partie des grandes banques surtout américaines ?
Les pays industrialisés sont plus touchés que les pays en développement pour la simple raison que les systèmes des banques des uns et des autres se différent. Les banques de quelques pays, dont la Tunisie fait partie, sont restructurées autrement et l'octroi des crédits est bien contrôlé sous de conditions bien strictes. Pour obtenir un crédit, la banque, en Tunisie, en plus elle doit s'assurer que le bénéficiaire est capable de le rembourser ou non, c'est-à-dire le plancher du crédit à octroyer dépend des moyens financiers du bénéficiaire. Quant aux Etats-Unis le crédit est octroyé sans tenir compte de la capacité financière du bénéficiaire. Le critère principal est la justification d'une ressource de revenu et sur cette base on échelonne le crédit sur un bon nombre d'années, sans demande d'aucune garantie ou d'hypothèque.
Il est dans l'obligation des grands pays industrialisés ainsi que la communauté internationale d'être plus conscients quant aux dommages causés par la crise financière aux pays en développement, surtout les pays les plus pauvres.
Plusieurs économistes idéalistes croient que le capitalisme vit ses derniers jours. La vérité semble autrement. Le capitalisme ne peut pas tomber k.o par cette attaque qu'il a subie en août 2008. Il va résister et va trouver comme d'habitudes des solutions de secours, mais comme auparavant, des solutions provisoires. Le capitalisme est spécialiste dans l'ajournement des crises. Ses solutions sont des demi solutions. C'est une politique tant adoptée par les meneurs du capitalisme dans un souci de mieux agir. Une tactique qui ne révèle jamais les fins des solutions envisagées ou des résolutions imaginées. C'est le secret de mieux maîtriser les futurs événements économiques. Le capitalisme ne peut vivre que dans le chaos et dans le désordre. Il ne peut exister que lorsqu'il y a les conflits sociaux. Il nage dans les eaux troubles mais en douceur sans qu'il attire l'attention des autres. La paix sociale est l'ennemi numéro un du capitalisme.
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