Pour sortir de ce déluge financier, quel est le coût à payer et qui le paierait ? Le développement des crises Les crises dans n'importe quelle partie du monde ne se développent pas du jour au lendemain, elles commencent invisiblement et lentement en faisant un signe avant de prendre de l'ampleur tout en attirant discrètement l'attention des responsables éveillés qui sont toujours à l'écoute des évolutions qui sont en train de prendre place. Les crises économiques, quelle que soient leur nature, ont toujours existé à travers le monde. Elles disparaissent et apparaissent sous une forme ou une autre et réapparaissent malgré les mesures de sauvetage entreprises à leur encontre. C'est le mal nécessaire de l'économie contemporaine. Toute crise, quelle que soit sa nature, commence par des symptômes qui se transforment avec le temps en causes. Phénomène naturel ou financier, il émet toujours, au début, un symptôme d'alerte. Une fièvre est un symptôme d'avertissement signalant que le corps humain est en train de subir une attaque interne ou externe ou les deux à la fois. Au début, dans sa première étape, le responsable n'est pas conscient de l'importance de ce phénomène, soit par manque de sérieux ou par mauvaise interprétation des symptômes du futur déclin. En général, une telle situation passe inaperçue soit par manque de contrôle adéquat et ou par une mono décision (à sens unique) qui ne prend pas en considération les avis des spécialistes. Une fois la récession apparaît clairement, persiste et prend place, le décideur, en ce moment, essaie par tous les moyens de chercher des explications qui sont, en général, superficielles et ne vont pas au fond des choses tout en rejetant la vérité de cette situation sur les circonstances et sur les nouvelles réalités de l'environnement extérieur en affirmant qu'il s'agit d'une situation passagère; et il se contente de prendre des mesures de correction de court terme, qui sont, en faite, des bombes à retardement. Dans l'ensemble, ce genre de situation est dû au manque de stratégie à différents termes ou à des raisons subjectives et restreintes. Le vingtième siècle et le début de ce siècle se sont caractérisés par une abondance de la production. C'est la surproduction. L'offre dépasse de loin la demande, d'où s'est créé un manque d'emploi, c'est-à-dire beaucoup de travailleurs pour peu de places. Le marché international a subi une transformation radicale où la concurrence bat son plein et où tout est devenu saturé. En conséquence, plusieurs pays se sont trouvés dans des situations difficiles, provoquant le déclin d'une bonne partie de leurs entreprises et l'augmentation du chômage. Cette situation a poussé les Etats à chercher les solutions adéquates pour ces entreprises en leur octroyant de l'aide et de l'appui afin qu'elles sortissent de cet état. On a arrêté plusieurs mécanismes pour réduire le nombre des chômeurs surtout les diplômés qui sont les premières victimes. Une nouvelle réalité Les conséquences de ce déluge financier sont multiples dont la plus importante touchera tout ce qui concerne l'économie réelle, d'où la gravité de ladite situation qui pourrait durer quelques années. La situation s'est aggravée petit à petit, sans que les responsables économiques prennent des décisions ou de vraies et durables mesures de correction et d'ajustement. Ils ont préféré, pour des raisons subjectives, de ne pas réagir et de laisser le phénomène se développe doucement faute de réaction de la part des spécialistes en économie et en finance, quelques spécialistes ont fait des signes d'alarme à la situation actuelle de l'économie dont le monde a commencé à subir les conséquences. Ils n'ont pas pu provoquer les décideurs des grandes puissances sur ce sujet, qui sont emballés dans d'autres préoccupations. Pourquoi ces gens ou une partie d'eux ont fait la sourde oreille et n'ont pas développé une contre attaque à ce mal en temps réel? Pourquoi les choses ont évolué rapidement à la fin de la période de Bush et même en pleine campagne électorale en Amérique ? Pour certains, l'affaire est claire: c'est une manipulation publicitaire au sens positif pour Obama, donc c'est une sorte de manuvre stratégique ayant une tactique sous forme d'accélération de l'intensité cette crise financière dont les symptômes étaient bien prononcés en 2007. L'autre question qu'on peut poser est pourquoi le prix de pétrole a bien chuté en cette période électorale ? Pour plusieurs spécialistes en économie et en politique, ces questions n'ont pas d'importance puisque la crise a bien touché les Etats-Unis même, c'est-à-dire si quelqu'un, un groupe ou un pays crée une crise pour des raisons stratégiques financières ou politiques ou les deux à la fois, normalement, ses résultats et ses conséquences doivent être en sa faveur et non en sa défaveur comme le cas de la crise actuelle qui a eu le plus négatif impact sur la finance américaine avant les autres finances européennes ou autres. C'est très logique en raisonnant de cette manière, mais on oublie souvent qu'il n'y a aucun crime parfait et c'est pour cette raison et à la fin de tout commis de crime la police détectera, à la longue, le criminel, car celui-ci oublie souvent un indice qu'il croyait sans importance et qui est au fait le bout du fil qui mènera l'enquêteur à la vérité. De même pour cette crise, il est tôt de connaître le vrai manipulateur. Laissons le temps fait ce qu'il a à faire et attendons en se patientant un bout de moment pour que nous puissions dans l'avenir déceler et en fin connaître le vrai manipulateur de cette crise et à qui en profite et pour quelles raisons a été bien préparée. Il se pourrait qu'un mauvais calcul stratégique ou une fausse manuvre d'une tactique de la stratégie arrêtée soit la cause de son inattendu virement, causé par de circonstances imprévues qui n'étaient pas prises en considération dans le tableau de bord prospectif de ladite stratégie. La réalité de cette crise a atteint son premier pic en août 2008 et s'est développée comme un incendie de paille, qui a ravagé tout, ne laissant que les traces. Les premières victimes étaient les grandes banques spécialisées dans l'immobilier pour en finir avec d'autres banques d'autres spécialités. Les banques se sont trouvées dans une situation de doute. Elles ne savent pas comment ajuster leurs problèmes, surtout ceux qui touchent la liquidité de chaque jour, qui fait défaut. Le système bancaire est devenu très fragile, d'où plusieurs investisseurs et hommes d'affaire ne lui donnent plus confiance comme auparavant. C'est un système affaibli qui souffre d'un mal contagieux où tous les intervenants et les joueurs financiers se sont repliés et attendent ce qu'apporteront les jours à venir. C'est la méfiance totale. Comment va se redresser cette situation dans laquelle s'est trouvée l'économie mondiale? C'est en fait une réalité que peu de personnes connaissent puisqu'ils ne détiennent aucune clef de la solution. Tout est encore obscur. Ce qu'on entend de mesures de redressement de la crise actuelle n'est que des spéculations et des ballons de tests lancés, discrètement par les créateurs de ladite crise, qui veulent détourner les masses de la réelle cause de ce déclin économique qui a touché leur pouvoir d'achat de plusieurs parties de ménages. Suite au déficit qu'on constate dans plusieurs banques américaines et européennes, de nouvelles mesures sont appliquées dans la gestion des liquidités, d'où l'octroi des crédits est devenu plus difficile. Les conditions d'octroi se sont endurcies et se compliquent de jour en jour et chaque banque essaye d'exiger de leurs clients des garanties plus sûres. Cette nouvelle attitude que s'est développée lentement s'est vue parachutée dans une scène financière complètement nouvelles colorée de doute et d'impuissance de la part des grands joueurs financiers dans un marché connu par le libéralisme économique où les règles du jeu sont respectées superficiellement. Le profit immédiat et l'opportunisme étaient les mots de passe de ces grands décideurs financiers qui guident l'économie mondiale. Ils règlent les jeux ou bien ils les composent suivant leur importance, d'une part, et la provenance des liquidités, d'autre part. L'argent provenant des pays du Golfe n'est pas traité de la même manière que celui des pays européens ou de l'Amérique. L'un est géré habilement sans aucun strict contrôle tandis que l'autre est entouré de grands suivis car ces décideurs savent très bien que les financiers européens ou américains connaissent exactement comme eux les dessous des affaires ainsi que les rouages des manipulations financières. Toutes ces manipulations discrètes ou flagrantes de ces liquidités qui tournent autour d'un espace financier bien limité et bien conditionné ont créé une situation économique immaîtrisable du fait de nouvelles circonstances qui sont entrées en jeu et qui sont devenues une partie intégrante de lui où les éléments de contrôle se sont voltigés pour un objectif clair à savoir accentuer en profondeur cette crise financière pour qu'elle devienne une situation fatale pour toutes les grandes économies et faire de cette crise une situation de psychose pour ne pas laisser un large temps pour une éventuelle réaction de recherche de la vraie cause de ce désastre et par là une issue qui mène au chemin le plus sûr. C'est une course contre la montre où tout est devenu ultra rapide où les hypocrisies politiques se déplacent sans aucune permission ou visas. L'essentiel pour ces créateurs des crises est que tout doit être enchaîné d'une associative qui ne laisse pas le doute ou la mise en cause des dessous de cette affaire qui a emballé ce monde dans un sac étouffant. Tout le monde doit faire partie de cette crise dans le but de responsabiliser toutes les nations quelles que soient leurs importances économiques. Le capitalisme libéral s'est montré incapable de résoudre la situation financière qui a frappé le monde des pays puissants, surtout les USA, la France, l'Italie, la Grande-Bretagne, le Belgique, le Japon et plusieurs autres pays. La cause est bien claire. Elle se situe au niveau des intérêts de ces manipulateurs qui suivent de près et discrètement les contre-mouvements et les réactions qui pourront surgir d'un moment à un autre. De ce fait, ils sont toujours en guet-apens et sont là à chaque tournant. Pour éviter au moment opportun les imprévus et de stopper d'une manière ou d'une autre tout intervenant qui pourrait apporter un coup à la stratégie dont ses tactiques tirent leurs forces de l'ignorance ou de l'indifférence des vrais responsables économiques des pays. Car normalement ces derniers doivent donner le signal d'alarme très tôt dés l'apparition des premiers signes de danger. Pour la première fois dans l'histoire du capitalisme, les pays leaders de ce système ont bien reconnu ouvertement cette crise et ils ont, en même temps, proposé certaines solutions pour réparer ce qu'il faut réparer. Des petites solutions qui ne pourraient jamais rectifier la bonne marche des finances d'une manière durable. Elles ne sont que de demi-mesures. Tout ceci est du provisoire, faute de solutions réelles d'une part et la présence de conflits d'intérêts d'autre part. Aussi on peut classifier cette crise comme une crise de la mauvaise gestion financière menée par des responsables non responsables, des gens qui ne sont pas conscients de l'importance de leur indifférence vis-à-vis des alertes faites à partir d'autres responsables conscients, humanitaires et éveillés ayant le sens et la morale de solidarité entre les peuples. Ces gens sont un peu partout, éparpillés à travers le monde. Leur principal objectif est le bien pour tous les peuples sans distinction de race, de religion ou d'appartenance. Comment remédier cette situation qui va s'aggraver dans l'avenir et qui perdura pendant un bout de temps? C'est la préoccupation principale des responsables conscients de tous les pays. L'un crée la crise et l'autre paye ses résultats. La crise a été amorcée en Amérique et préparée ailleurs, dans un pays qui cherche toujours le désordre mondial car il ne peut exister qu'en créant et en manipulant le chaos. C'est une force invisible qui souffle le chaud et le froid. Sa force majeure provient essentiellement dans la manière de la préparation des crises et des choix des calendriers d'action. L'importance de cette stratégie réside aussi dans le choix du moment de départ et de la fin de l'action de la crise tout en ayant des scénarios de rechange dans le cas échéant. C'est le point de départ. Le reste du monde va subir ses conséquences. Par quelle logique un pays, qui n'a pas pris part au développement de cette crise payera la faute des autres? C'est de l'injustice, d'où il devient urgent et nécessaire pour les pays en développement de se concerter afin d'instaurer un nouveau système responsable et transparent. Ils ne doivent pas laisser ces grands pays décider à leur place Lire aussi : - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (1) - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (3) - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (4)