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Le déclenchement des guerres
Analyse : La main invisible de la mondialisation
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 03 - 2011

Par Nouredine Ben Mansour (Ex-directeur au ministère de l'Industrie)
Les crises se préparent intelligemment et sont au profit d'une minorité intelligente qui sait choisir les moments de création des événements, ainsi que leur fin. Qui en profite ? La création et la destruction des situations économiques font partie d'une grande stratégie à la fois politique et financière. L'argent est au service de la politique et vice versa. Aussi est-il important de savoir qui a préparé les bases de ces crises, et quand et à qui profitent-elles. La réponse d'une manière affirmative est très difficile, car plusieurs éléments de la stratégie en question sont encore inconnus. Une chose est sûre, c'est que, après une guerre, il y a toujours une crise économique. C'est le cas de la guerre en Irak, qui est en quelque sorte une Troisième Guerre mondiale. Elle touche à sa fin... mais la situation en Irak serait autre dans un proche avenir soit une paix totale, soit une guerre civile entre les différentes parties dominantes de la scène sociale confessionnelle et politique du pays.
Une autre question d'importance majeure est de savoir pourquoi cette crise est arrivée à son pic en période des élections présidentielles en Amérique. Est-ce que c'est la dernière étape de la stratégie sur laquelle était basée la crise financière? Plusieurs spécialistes financiers sont au courant, depuis un bon moment, que les affaires financières des grandes banques américaines et leurs filiales ne sont pas en règle et que leurs situations s'aggravent de jour en jour. Malgré cette confirmation, on n'a pas pris les dispositions nécessaires à même de diminuer les dégâts.
Alors, on se demande pourquoi cette indifférence? Peut-être que le mot d'ordre n'a pas été encore déclenché. Pourquoi l'Etat américain a-t-il débloqué environ 50 milliards de dollars des 700 milliards alloués au profit de la situation financière aux plus importants responsables des banques touchées par la crise financière actuelle?
Apparemment, ce sont des primes et des salaires. On les récompense pour leur bon rendement et pour leur strict contrôle ou pour leur indifférence et leur discipline, ce qui permet de laisser les choses s'auto-évoluer. Pourquoi ne les a-t-on pas sanctionnés? Parce qu'ils font partie du grand jeu de cette crise. On ouvre un œil et on ferme l'autre tout en laissant les phénomènes se développer progressivement jusqu'au moment où on se trouve dans une impasse. C'est le moment crucial de la fin de la guerre créée exclusivement pour ladite crise.
On crée les conditions d'enrichissement en créant les guerres par une préparation de conditions psychologiques et matérielles. On instaure une atmosphère propice se basant sur une forte propagande et une large diffusion médiatique qui poussent les gens à croire à la bonne cause de cette guerre à déclencher. Une fois qu'on atteint une situation bien déterminée et plus exactement qu'on parvient à la phase ultime de la guerre, alors on accentue la crise financière pour qu'elle devienne immaîtrisable dans un souci de créer le chaos économique pour pousser les autres pays qui n'ont pas participé à cette guerre de prendre part au sauvetage de cet événement économique.
La guerre répond généralement à un souci de création de richesses par une poignée de gens influents de certains grands pays (en influence et non en grandeur géographique ou importance industrielle) qui manipulent le sort des pays par des moyens et des stratégies de complots déguisés où on fait associer d'autres intéressés sans que ces derniers s'aperçoivent qu'ils sont les bûchers de ce futur feu qui va ravager un pays ou une région. On imagine aussi la guerre pour créer une certaine confusion dans une région quelconque, et ce, pour pouvoir exister. Certains pays ne peuvent exister que dans des situations de confusion et de désordre.
Les Etats-Unis qui ont déclenché la guerre ont provoqué, grâce à une économie globalisée, tout un "tsunami financier" qui est en train de recouvrir le reste du monde riche en industrie et en pétrole et qui aura des conséquences, s'il s'endurcit, pour plusieurs pays même ceux en développement. Cette crise va évoluer et surtout elle changera et touchera consommateurs, contribuables, actionnaires, propriétaires et autres.
On peut se demander comment on crée une crise et, en fin de compte, on subit ses conséquences. C'est illogique. Généralement les pays, surtout les grands pays, quand ils déclenchent la guerre, finissent par la perdre à condition que sa durée soit longue. Les Allemands ont planifié leur guerre mais elle a trop duré ce qui explique leur perte. La guerre en Afghanistan a trop duré et s'est terminée par le retrait des Soviets. Les Vietnamiens ont gagné la guerre par ce qu'elle a trop duré et a été déclenchée par les Américains. La même chose en Irak. Tout pays, quelle que soit sa grandeur, qui déclenche une guerre injuste subirait ses conséquences en cas de durée .
Les leaders mondiaux ne supportent pas la perte d'une guerre. C'est une sorte d'humiliation. Pour s'en sortir avec la moindre casse, ils accentuent la défaillance de l'économie mondiale suivant un scénario bien préparé pour la circonstance. Les manipulateurs des crises ne laissent jamais les grandes puissances payer seules les pots cassés. Ils associent à cet événement d'autres pays en poussant la crise au-delà d'une frontière bien déterminée.
Ce qui est important dans tout cela, c'est de savoir que ces grandes puissances sont prisonnières d'une foule de manipulateurs qui commandent intelligemment leurs sorts, surtout tout ce qui touche leur politique extérieure et financière. Ce raisonnement est utopique et absurde pour plusieurs spécialistes et politiciens. Pour connaître cette réalité, il faut se questionner sur les positions politiques ou financières prises par ces grandes puissances. La base de leur puissance provient d'une certaine entente financière, d'où leurs positions politiques qui sont conditionnées par leurs positions financières, c'est-à-dire que la finance prime la politique.


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