Selon le journal en ligne TSA, le ministre des Finances algérien a déclaré devant le parlement que le gouvernement algérien n'a jamais fait pression sur l'opérateur Orascom Telecom Algérie pour qu'elle quitte le pays. Il a notamment déclaré, au sujet du redressement fiscal, que «l'Etat ne fait pas de distinction entre les opérateurs». En novembre 2009, la Direction des grandes entreprises(DGE), qui relève du ministère des Finances, a adressé une note à l'opérateur égyptien pour un redressement de 596,6 millions de dollars au titre des exercices 2005, 2006 et 2007. Nous avons une mission de contrôle de l'ensemble des personnes morales et physiques qui interviennent sur le marché économique, a déclaré Karim Djoudi. Selon lui, l'Etat respecte les droits et les obligations de l'ensemble des opérateurs économiques. Parmi ces obligations, il y a celles de payer ses impôts. Nous faisons en sorte que ces obligations soient respectées'', a-t-il appuyé. Orascom avait réagi à la note de la DGE estimant que le redressement fiscal était sans fondement. La DGE n'a pas tenu compte des textes réglementaires algériens sur les investissements, des exonérations dont bénéficie Orascom Telecom Algérie, a relevé le groupe présidé par Naguib Sawiris, écrit TSA.