Personne ne semble l'avoir remarquée alors qu'il s'agit d'une rencontre qui devrait faire la Une des journaux et tenir la place des premiers événements dans les journaux télévisés. En tout cas, c'est ce qui se passe dans les pays développés où les organisations représentant les consommateurs font la pluie et le beau temps, très particulièrement dans le domaine des TIC dont les produits se renouvellent pratiquement tous les jours et où la concurrence fait rage. Chez nous, c'est autre chose, il y a quelques jours, le développement du secteur TIC et les attentes du consommateur ont été discutés lors la réunion du Conseil national de l'Organisation de défense du consommateur (ODC). Et on y parlé de tout… Les efforts déployés par la Tunisie en matière de développement du secteur TIC, la compétitivité de cette activité, la modernisation de l'infrastructure des télécommunications, la diversification des services de téléphonie, de l'Internet, les 40 Gigabits par seconde de haut débit pour fin de 2010… Des paramètres cités à longueur de temps, que tout le monde connaît sur le bout des doigts et à propos desquels on a dit ‘'Bravo'' tant de fois… Ce que nous souhaitons entendre ou, si vous voulez, ce que les consommateurs aimeraient entendre, c'est que les gens de l'ODC frappent sur la table et disent haut et fort ce que tout le monde pense tout bas ; c'est-à-dire que les tarifs sont trop chers pour le pouvoir d'achat du Tunisien moyen, que c'est vraiment aberrant de tomber devant un blocage de connexion alors que la technologie permet de passer outre, que les meilleurs services doivent être rendus possibles à tous… et que tout ce joli monde de responsables du bien-être du consommateur devraient mettre sous la loupe ce que fait DOCoMo depuis dix ans (oui, 10 ans) au Japon et se demander pourquoi ce n'est pas encore possible pour le consommateur tunisien.