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La Tunisie, sous le manteau
Publié dans Business News le 10 - 04 - 2021

Le pouvoir des uns s'arrête là où commence la liberté des autres. Et c'est probablement pour cette raison que ceux qui le détiennent sont tentés de faire main basse sur celle de leurs prochains, que cette liberté soit physique ou soit celle de penser.

On ne saurait commencer ce trip international sans présenter nos condoléances appuyées à la Grande-Bretagne, à son peuple et à son Ambassadeur en Tunisie, suite au décès du Prince Philip hier vendredi. Qu'il repose en paix. Nous nous joignons au peuple britannique dans son deuil. #restinpeace

Ailleurs, la junte militaire birmane qui a pris le pouvoir par la force le 1er février dernier n'en finit pas de vouloir étendre sa mainmise sur les appareils de l'Etat. Non contente d'avoir fait à date 600 morts parmi la population civile qui aspirait à un pouvoir tout aussi civil, les putschistes provoquent désormais une communauté internationale qui brille par ses murmures inaudibles.
C'est ainsi que l'ambassadeur birman à Londres a été victime, mercredi dernier, d'un coup d'état dans son ambassade. De retour d'un rendez-vous extérieur, il a trouvé porte close. L'attaché militaire, qui a prêté allégeance au nouveau pouvoir illégitime, a tout simplement pris sa place. Le « putsché » avait eu le malheur de déclarer à la BBC : « Madame Suu Kyi m'a nommé à mon poste et je prends mes ordres auprès d'elle. Je demande sa libération ».
Elle n'a pas été libérée, il n'a pas été entendu. Elle reste en résidence surveillée, l'ambassadeur, lui, dort dans sa voiture. Et la Grande-Bretagne observe, contrainte par la convention de Vienne de 1961, qui prévoit qu'une simple notification du gouvernement au pouvoir, informant du changement d'ambassadeur contraint le pays hôte. Le Droit, censé être un véhicule pour structurer le bien vivre ensemble, a une fâcheuse tendance à devenir l'arme des uns contre l'avis et la vie des autres. #desobeissancecivique

Au Mozambique l'horreur djihadiste continue. Les autorités ont découvert ce vendredi douze corps décapités à Palma, au nord-est du pays. Les victimes font probablement partie des personnes enlevées lors de l'attaque contre la ville, le 24 mars dernier, attaque dont on compte encore les victimes. Voilà maintenant presque trois ans que cette région, à la frontière tanzanienne et majoritairement musulmane, subit des attaques plus ignobles les unes que les autres de terroristes islamistes, dans l'indifférence générale. La population musulmane y est violée, décapitée, pillée, assassinée, les villages sont brûlés, la vie y est éradiquée, pendant que le monde débat des effets secondaires de l'AstraZeneca. #deuxpoidspasdemesure

Au Bénin, on s'apprête à voter dimanche pour désigner le nouveau Président la République. Patrice Talon, président sortant, s'est porté candidat alors même qu'il jurait ses grands dieux, lors de sa campagne victorieuse de 2016, qu'il ne briguerait qu'un seul mandat.
Depuis son accession au pouvoir, le régime, pourtant sur une trajectoire démocratique, n'a eu de cesse d'y mettre des coups de canif. Des opposants arrêtés, les plus chanceux contraints à l'exil, une justice aux ordres. Pour finir d'éliminer les candidats qui seraient passés entre les mailles du filet judiciaire, une réforme constitutionnelle de 2019 oblige tout prétendant à recueillir un parrainage au moins égal à 10% du total des députés et mairies. Et le pays compte 82 députés et 77 mairies. Il faut donc obtenir 16 parrainages d'un pays où il n'y a aucun député de l'opposition, et seulement 6 maires.
La rue grogne, mais l'homme sera quand même élu, parce qu'ainsi va le monde. Les plus téméraires ne perdent pas le pouvoir, les plus inconséquents envahissent un Capitole. Et, à chaque fois, ce sont les libertés qu'on malmène, c'est la démocratie qu'on spolie. #exemplarité

À Vienne, le monde négocie. Le monde ce sont les Etats-Unis et l'Iran qui ont remis sur la table l'accord sur le nucléaire iranien dont l'administration Trump était sortie en 2018. Les Américains se disent prêts à envisager d'y revenir, et les Iraniens prêts à les écouter. La Chine, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l'Allemagne et l'Union européenne sont censés faciliter le rapprochement.
Pour le moment, la négociation se fait par personnes interposées. Chacun pose ses conditions. Les Iraniens demandent la levée de toute sanction, les Américains exigent un retour immédiat aux engagements pris par l'Iran sur le nucléaire dans l'accord de 2015.
L'Iran, comme gage de bonne volonté, a voté une loi en son parlement, en février dernier, énonçant que le pays ne se soumettra plus aux inspections surprises de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique. En guise de bonne volonté, on fait mieux. À acculer son ennemi, on complique la possibilité d'un compromis. L'adage, inventé pour les besoins de la cause, trouve ici tout son sens, de chaque côté de la table des négociations qu'on tente de dresser.
L'Union européenne a pour charge de négocier avec les Américains, et tous les autres signataires s'occupent de faire pression sur l'Iran. Iran, pays de plus en plus isolé de ses voisins, seul au milieu de tous, acculé économiquement, frappé par la crise Covid, sa situation intérieure est de moins en moins tenable. Moins on a à perdre et plus on exige. #poudriere

En Tunisie, tout va bien dans le meilleur des mondes. Chacun est dans son rôle, chacun joue sa partition. Un président élu au suffrage universel direct contre un Nabil Karoui affaibli par ses affaires judiciaires, a recueilli une très large majorité. Le Chef du gouvernement, proposé par un Président de la République au vote de l'Assemblée, bénéficie d'une légitimité par le suffrage universel indirect, avec une ceinture politique parlementaire qui est ce qu'elle est, mais qui est démocratique. Les islamistes, premier groupe au parlement même s'ils ne sont pas majoritaires trouvent sur leur chemin une Abir Moussi qui s'oppose avec force, véhémence et vidéos. Les autres brillent par leur silence, en alertant sous le manteau sur le projet qu'ils disent populiste du Président Kaïs Saïed, contre le projet sociétal qu'ils qualifient de califat des islamistes, inquiets du projet qu'ils présentent comme totalitaire de Abir Moussi.
La pauvreté, la contrebande, l'économie parallèle, la cacophonie, l'incivilité, et tous les maux de la société coulent des jours tranquilles, ceux censés construire l'avenir du pays se battent pour le présent, sur fond de passé. #ledoigtetlalune

Bonheur et amour aux mariés du jour.

C'est la fin de la semaine, c'est la fin de ce trip, vous pouvez éteindre vos smartphones.


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