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Ils devraient avoir ces morts sur la conscience
Publié dans Business News le 09 - 07 - 2021

Islamistes, Kaïs Saïed, Hichem Mechichi, Elyes Fakhfakh, députés, chefs d'entreprise et Union européenne. Tous devraient porter, sur la conscience, les 15.861 morts enregistrés en Tunisie depuis le début de la pandémie Covid-19. Voici pourquoi.

La situation se dégrade à vue d'œil. 126 décès ont été enregistrés en 24 heures avant-hier, ce qui nous fait un total de 15.861 morts depuis le début de la pandémie. Les prévisions pessimistes s'attendent à ce que l'on atteigne les 200 morts/jour d'ici la fin juillet.
Les hôpitaux sont débordés et les médecins sont à plat. Ils essaient, dans leur majorité, de foutre le camp, non pas parce qu'ils ne gagnent pas bien leur vie en Tunisie, mais parce qu'il leur est insupportable d'assister à autant de morts tous les jours, sans pouvoir faire quelque chose faute de moyens. C'est rageant et démoralisant pour eux de savoir qu'ils ont la possibilité de sauver quelqu'un et de le voir mourir devant soi, faute de lit disponible ou d'oxygène.
La porte-parole du ministère de la Santé, Nissaf Ben Alaya, l'a admis sans ambigüité, notre système de santé s'est effondré. Il y a dix ans, avant l'arrivée de nos actuels dirigeants, et notamment les islamistes maudits, notre système de santé était un modèle. Sous la dite dictature de Bel Ali, quand Dali Jazi ou Mondher Zenaïdi étaient à la barre, on n'en serait jamais, au grand jamais, arrivé à ce niveau. La Tunisie était la destination préférée des Britanniques pour les soins portés aux personnes âgées. Elle était la première destination de santé des Libyens et des Algériens. Elle était la deuxième destination mondiale pour la thalassothérapie.
Quelle chute, quel effondrement, quelle débâcle ! Elle est chère cette pseudo démocratie et cette pseudo liberté d'expression les seuls hypothétiques acquis de la révolution.
Qui porte la responsabilité de cet effondrement ? Il faudrait bien, pour l'opinion publique, un responsable, un coupable, pour l'accabler et lui faire porter le chapeau. Nous avons besoin d'un bouc émissaire pour le porter aux nues.

Les islamistes et les CPR
Les premiers à accabler sont incontestablement les islamistes et les autoproclamés révolutionnaires ayant appartenu au CPR, parti de l'ancien président Moncef Marzouki.
Ils ont diabolisé à souhait l'ancien régime et ont falsifié l'Histoire pour servir leurs intérêts personnels. Ils ont accédé au pouvoir avec des mensonges. Je ne dis pas que l'ancien régime était un saint, loin de là, il avait des défauts, énormément de défauts. Il a commis des crimes, beaucoup de crimes, c'est indéniable. Mais l'ancien régime avait préservé l'Etat et l'administration. Le système de santé marchait. Il boitait certes, mais il marchait quand même. On avait très peu de dettes, il y avait de grands projets d'infrastructure, il y avait des réserves dans la Banque centrale. L'ancien régime volait, mais il laissait de quoi manger aux autres.
Depuis leur arrivée, les islamistes ont tout pris. Ils ont noyauté l'administration et plombé les comptes publics avec des milliers de fonctionnaires recrutés sur la simple base de leur hypothétique militantisme. Aujourd'hui, ces milliers de fonctionnaires touchent des salaires indus, sans travailler, alors que les hôpitaux manquent terriblement de médecins et de moyens.
S'il y a quelqu'un à blâmer, à accuser, à lui faire porter le chapeau de tous ces décès du Covid-19, c'est bel et bien les islamistes, avec à leur tête Rached Ghannouchi, et les CPR avec à leur tête Moncef Marzouki.

Elyes Fakhfakh
L'ancien chef du gouvernement a très bien traité la première vague du Covid-19. Il a ordonné le confinement et celui-ci était assez bien respecté, comparativement à ce que l'on voit aujourd'hui. Il a aidé les nécessiteux et les entreprises en arrêt d'activité et a agi en responsable. Il a fait ce qu'il fallait faire et il a réussi à limiter les dégâts de cette première vague.
Le tort d'Elyes Fakhfakh a été dans le traitement de la deuxième vague quand il a limogé, par réaction enfantine, son ministre de la Santé Abdellatif Mekki. Avec tout le mal qu'on peut penser des islamistes, il faut reconnaitre que le ministre nahdhaoui a bien effectué son travail. Il était respecté par ses pairs et sa stratégie a bien fonctionné. Il n'a pas été limogé pour incompétence, il a été limogé pour sa simple appartenance à Ennahdha, quand ce parti a décidé de déposer une motion de censure contre le gouvernement Fakhfakh.
Abdellatif Mekki serait resté à son poste, il aurait ordonné l'importation des vaccins à temps.

A sa décharge
L'ancien chef du gouvernement était la cible des islamistes et de Qalb Tounes qui l'ont empêché de travailler. Ils ont tout fait pour obtenir des postes stratégiques au sein de l'Etat et, face à son refus, ils ont fait monter en épingle l'histoire du conflit d'intérêt dont il est accusé. Cette histoire était soigneusement épargnée pour servir d'outil de chantage. Face au refus de se soumettre à l'extorsion, il a payé le prix fort et a été poussé à la porte.

Hichem Mechichi
L'actuel chef du gouvernement porte une lourde responsabilité dans ce qui arrive maintenant.
- Il n'a rien anticipé, alors qu'il aurait pu éviter des centaines de morts par de simples décisions politiques.
- Il a ainsi passé une commande la semaine dernière pour l'importation de 3,5 millions de vaccins Johnson&Johnson et d'un millier de concentrateurs d'oxygène. Il a également autorisé la signature de contrats de services supplémentaires pour les hôpitaux de campagne. Pourquoi cela n'a pas été fait depuis septembre ou octobre ?
- Il a supprimé cette semaine les taxes douanières sur les concentrateurs d'oxygène. Pourquoi cela n'a pas été fait depuis septembre ou octobre ?
- Sous sa houlette, la Tunisie était arrivée au point de manquer d'oxygène et de concentrateurs d'oxygène, comme si c'était le Tchad ou la République centrafricaine.
- Il n'a mis en place aucun plan de communication digne de ce nom pour sensibiliser l'opinion publique sur les dangers du Covid et la nécessité de respecter les mesures sanitaires. Sous d'autres cieux, les campagnes de sensibilisation étaient visibles sur tous les panneaux d'affichage urbain et dans tous les médias, absolument tous. Pour faire des économies de bout de chandelle et pour ne pas payer les médias et les afficheurs urbains quelques subsides, il a totalement raté le coche de la sensibilisation. C'est pour cela notamment que l'on voit des Tunisiens dans les clubs, les hôtels, les cafés, les souks et les rahba de moutons.
- Il a autorisé les meetings des organisations politiques et syndicales sans se soucier de la piètre image que donnent ces meetings à l'opinion publique et de cette politique des deux poids, deux mesures. Le gouvernement Mechichi, du coup, n'a plus de crédibilité pour être entendu et respecté.
- Il a interdit aux multinationales d'importer elles-mêmes des vaccins pour leurs employés.
- Il aurait dû assainir la fonction publique en application des recommandations de l'Union européenne et du FMI, et ce en limogeant tous les fonctionnaires qui ne travaillent pas et qui se trouvent là, juste parce qu'ils sont islamistes ou ayant dit non à Ben Ali. L'argent dégagé aurait servi à juguler les conséquences du Covid-19. Mais pour cela, il faut un chef fort et déterminé. Ce ne sont pas les qualités de Hichem Mechichi qui n'est qu'une marionnette entre les mains des islamistes.

A sa décharge
Hichem Mechichi aurait pu ordonner un confinement général de quinze jours pour éviter l'accroissement du nombre de décès. Pour cela, il devait accompagner cette mesure par des aides financières aux familles défavorisées et aux entreprises en arrêt d'activité. Or il n'a pas les moyens pour cela, les caisses sont vides.

Kaïs Saïed
Techniquement, il est le président de tous les Tunisiens, l'élu par suffrage universel. Théoriquement, il est le premier responsable de tout ce qui arrive dans le pays. De ce fait, c'est lui, le premier, qui doit rendre des comptes et c'est lui, le premier, qui doit porter les 15.861 sur la conscience.
D'après ses prérogatives, le président de la République a la tutelle de la politique étrangère du pays.
- Qu'a-t-il fait pour inonder le pays en vaccins ? Rien ! Il y avait une crise politique dans le pays, sous les deux gouvernements Fakhfakh et Mechichi et il se devait de prendre les devants et anticiper la crise sanitaire, puisque les deux chefs du gouvernement étaient préoccupés par d'autres dossiers. Il n'a rien fait, alors qu'il aurait dû mobiliser les chancelleries pour faire ramener les vaccins !
- Il n'a même pas donné l'exemple en se faisant vacciner. C'est même le contraire, il donnait carrément le mauvais exemple, en se permettant des bains de foule ou en ne respectant pas les distanciations ou encore en sortant sans masque devant les caméras.
- Il a imposé à Hichem Mechichi le ministre de la Santé Faouzi Mehdi. Or ce dernier est loin d'être l'homme de la situation. Le chef du gouvernement a bien nommé un successeur, mais ce dernier n'a jamais pu occuper son poste, puisque Kaïs Saïed a refusé d'organiser la cérémonie de prestation de serment au prétexte que, parmi les nouveaux membres du gouvernement Mechichi, figurent des personnes hypothétiquement soupçonnées de corruption. Qui sont-ils ? Kaïs Saïed ne l'a jamais dit. Cette simple suspicion est-elle suffisante pour handicaper tout un gouvernement et tout un pays ? Oui, aux yeux du président de la République.
- On est en pleine pandémie et le nombre de morts atteint, cette semaine, des niveaux record. Par quoi le président de la République est occupé pendant ce temps-là ? Par la crise égypto-éthiopienne et du barrage que l'Ethiopie entend dresser sur le Nil.

A sa décharge
- Le président de la République est politiquement et intellectuellement trop limité.

Les chefs d'entreprises
Le gouvernement est défaillant et l'Etat est en déliquescence, ceci est un fait visible par tous. Les Tunisiens doivent compter sur eux-mêmes pour se protéger de la pandémie. Qu'ont fait les entreprises pour protéger leurs employés ?
- Très peu d'entre elles ont mis en place le système de travail à distance et donné des congés rémunérés aux cas contact et aux cas suspects.
- Certaines multinationales ont tenté d'importer toutes seules les vaccins pour leurs employés, mais elles n'ont rien fait de concret pour médiatiser leur cause et jouer du lobbying efficace après le refus des autorités de leur accorder les autorisations nécessaires.
- Les hôtels sont pleins et les clubs continuent à organiser des soirées (ou après-midi) festives, comme s'il n'y avait pas de Covid dans le pays. Pire, certains gérants de beach-bars proposent d'accorder des autorisations spéciales à leurs clients pour passer les barrages policiers. A eux seuls, ces hôteliers et ces gérants de clubs de tous genres sont responsables de la contamination de dizaines de milliers de personnes.

A leur décharge
- On ne peut pas demander aux chefs d'entreprises ou aux propriétaires de cafés et de restaurants de fermer boutique ou de travailler à distance quand il n'y a pas d'aide gouvernementale. Ils ont besoin de travailler pour payer leurs salariés.

Le parlement
Les députés aiment à se présenter comme étant le pouvoir supérieur du pays, puisqu'ils représentent le pouvoir législatif. Prenons les donc au mot et qu'ils portent, sur leur conscience, les 15.861 morts.
- Ils n'ont fait aucune proposition de loi pour anticiper la crise sanitaire et faire lever les obstacles douaniers et fiscaux pour l'importation de matériel médical.
- Ils sont montés sur leurs grands chevaux quand la Palestine a enregistré des morts, suite aux attaques israéliennes et ont tout fait bousculer pour faire passer la loi contre la normalisation avec l'Etat hébreu. Mais quand il s'agit de morts tunisiens, ils sont aux abonnés absents et ne savent que critiquer l'action gouvernementale.
- Pour eux, la priorité, c'est la loi contre les chèques sans provision, la cour constitutionnelle, le blocage de l'importation de phosphate, le recrutement des chômeurs de plus de dix ans. Quant à la situation sanitaire, c'est le dernier de leurs soucis et il n'y absolument rien eu de concret, de leur part, pour juguler la crise.

A leur décharge
Comme les islamistes et les CPR, il n'y a rien à noter à la décharge de nos députés égoïstes. Ce parlement mérite, ni plus ni moins, la dissolution et plusieurs de ses députés méritent la prison.

Partis et UGTT
- Les partis, et notamment Ennahdha et le PDL, ainsi que l'UGTT devraient, eux aussi, porter une responsabilité dans ce qui se passe. Ils donnent le pire exemple en organisant des réunions et des meetings en pleine pandémie. Ils ont le devoir de donner l'exemple, ils ont un devoir d'exemplarité.
Ils font, cependant, exactement l'inverse de tout ce qui doit être fait. Par leur comportement égoïste et leur vision restreinte et limitée, ils sont aussi criminels que les autres.

A leur décharge
- La bêtise peut-elle dédouaner quelqu'un de son crime ?

Union européenne
Pour faire face au Covid, pour juguler la crise sanitaire, les Européens ont fait marcher la planche à billets et ont dégagé des centaines de milliards d'euros au profit de leurs Etats. C'est ce qui a permis de faire confiner la population chez elle, tout en poursuivant le règlement des salaires et des aides aux entreprises sinistrées (notamment les cafés et restaurants). Un plan de relance de 750 milliards d'euros a été mis en place pour être répartis sur les 27 pays européens entre des prêts et des subventions.
- Incontestablement, les pays maghrébins sont les premiers partenaires des Européens. Des millions de Maghrébins vivent en Europe et se déplacent entre leur pays d'origine et leur pays d'accueil. De ce fait, ce qui arrive au Maghreb doit être une préoccupation européenne.
- Les Européens auraient alloué 1% du montant du plan de relance aux pays maghrébins en crise (notamment la Tunisie, le Maroc et la Mauritanie), on n'en serait pas à décompter autant de morts gratuites.
- Il y a bien eu des plans d'aide au profit des Etats et des entreprises (qui n'ont toujours rien reçu à cause de la bureaucratie bancaire), mais ils sont bien inférieurs aux besoins.
- Pire, non seulement il n'y a quasiment pas eu d'aides européennes au profit des Maghrébins, mais certains pays européens (notamment la France) se permettent de débaucher nos médecins en faisant des surenchères et ce en pleine crise. Des milliers de nos toubibs ont ainsi traversé la Méditerranée, attirés par de meilleures conditions de travail et des milliers d'euros de salaire.
- Tôt ou tard, les Européens paieront cher le fait de jouer à celui qui ne voit pas les problèmes sanitaires maghrébins, car ce qui arrive au Maghreb a toujours un impact en Europe, d'une manière ou d'une autre. Il suffit de connaitre l'Histoire et la géographie.

A leur décharge
- Qu'avons-nous fait pour que l'on soit concerné par le plan de relance européen et pour sensibiliser l'Union européenne afin de nous impliquer dans leurs stratégies de relance ? Rien ! C'est là une des missions du président de la République qui aurait dû s'impliquer personnellement et de tout son poids à cette tâche. Au lieu d'être pragmatique et de parler franchement dans le concret, Kaïs Saïed est allé demander aux Européens de transformer leurs crédits en projets.


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