L'ancien chef du gouvernement et dirigeant d'Ennahda, Ali Laârayedh, s'est interrogé sur les raisons du licenciement d'une vingtaine de cadres du ministère de l'Intérieur. « Je ne les connais pas tous. Le ministère n'a pas fourni les raisons de cette décision. Ceci a conduit à une vague d'accusations et a porté atteinte à la crédibilité de l'appreil sécuritaire". Invité le 22 novembre 2021 par la radio Shems FM, Ali Laârayedh a estimé que l'institution sécuritaire était face à un véritable examen de la consécration de notion de police républicaine.
D'un autre côté, Ali Laârayedh a considéré que l'affaire de police parallèle visait à porter atteinte au mouvement Ennahdha. De même pour la déportation de djihadistes vers la Syrie, Ali Laârayedh a assuré que les réseaux démantelés étaient liés à des partis nationalistes arabes. « Les nationaliste collaborent avec une brigade se trouvant en Syrie et baptisée « Brigade Brahmi ». J'avais entendu des rumeurs à ce sujet. Ils ont usé de ce sujet pour porter atteinte au mouvement Ennahdha », a-t-il déclaré.
Ali Laârayedh a considéré que plusieurs individus ont exploité des mensonges touchant Ennahdha afin d'accéder à des postes et des nominations. L'ancien chef du gouvernement a, également, appelé le mouvement Echaâb à apporter les éclaircissements nécessaires quant à sa relation avec l'ancien consul de Tunisie en Syrie placé en détention depuis le 16 novembre 2021 pour falsification de document officiels au profit d'étrangers.
Par ailleurs, Ali Laârayedh a considéré que la tenue d'élections anticipées était la seule issue possible à la situation actuelle. Il a, dans ce sens, critiqué l'absence totale de dialogue et l'isolement du président de la République.