Ce que change la loi : conditions simplifiées pour ouvrir un compte en devises    Crise dans le secteur des pâtisseries : la Chambre nationale tire la sonnette d'alarme    Des élections au Comité olympique tunisien    Impôts en Tunisie : L'Amnistie Fiscale 2026 annule vos pénalités !    Ciné-Musée 2025 : un programme culturel riche entre Sousse et Tozeur    Le Prix Aboul Kacem Chabbi 2025: Un hommage à la Palestine    "Songe et éveil" : le nouveau recueil poétique de Yadh Ben Achour    Alerte : des perturbateurs hormonaux cachés dans les cadeaux des nourrissons    LG accorde une licence de ses brevets Wi-Fi à Amazon    JCC 2025 : Les films en compétition aux Journées Cinématographiques de Carthage dévoilés (listes)    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Tunisie : Ramadan 2026, date annoncée grâce aux calculs astronomiques    Tous les jours, 270 jeunes optent pour le mariage coutumier dans un pays arabe    Météo en Tunisie : pluies éparses attendues le soir sur le nord    Décès de Nizar Cheikh Rouhou, président de la Chambre nationale des agents immobiliers    Tetra Pak nomme Haithem Debbiche au poste de DG pour la région Maghreb et Afrique de l'Ouest    Paul Klee, la lumière d'Ez-Zahra et la naissance d'un univers pictural    Calendrier des examens scolaires 2025-2026 en Tunisie pour les collèges et lycées    Match Tunisie vs Syrie : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 01 décembre?    Samir Samaâli: Le ruban rouge, la stigmatisation et l'ombre des préjugés    Mercedes-Benz à Tunis célèbre l'art sous toutes ses formes    Météo en Tunisie : temps nuageux, températures entre 14 et 20 degrés    Fierté tunisienne : Wafa Mahjoub sur le podium mondial    Coupe arabe : histoire et rivalité au rendez-vous entre Tunisie et Syrie    Match Tunisie-Syrie : où regarder la rencontre en direct ?    Mohamed Ali Nafti représente la Tunisie aux forums africains sur la paix et la justice    Matchs de la Tunisie lors de la Coupe Arabe Qatar 2025 et les primes en jeu    Rapport APT d'ESET : une guerre silencieuse entre puissances numériques (Avril-Septembre 2025)    Inondations et glissements meurtriers frappent la région : des dizaines de morts    Choc : Trump réexamine les cartes vertes de migrants de 19 pays, dont 4 arabes !    Kaïs Saïed répond fermement au Parlement européen : La souveraineté tunisienne n'est pas négociable    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Tunisie Telecom, acteur clé d'une IA responsable et compétitive    nouvelair lance sa promo Black Friday: 30% de réduction sur tout son réseau    Chine: L'Orient du développement, modèle d'avenir pour le Sud ?    L'artiste tunisienne Bochra Mohamed est décédée    Ghalia : la chanson qui secoue la Tunisie contre les violences faites aux femmes    Hommage à René Passet, pionnier de l'approche transdisciplinaire en économie et le développement durable    Elyes Ghariani: L'Union européenne à l'épreuve des nouvelles dynamiques sécuritaires    Les nouveaux ambassadeurs du Burkina Faso, du Liban et des Etats-Unis d'Amérique présentent leurs lettres de créances au Président Kais Saied (Vidéo et album photos)    Khadija Taoufik Moalla - Dépasser la notion de "race": vers une humanité réconciliée    Le jour où: Alya Hamza...    Alerte Technique : Cloudflare frappé par un ''pic de trafic inhabituel''    Ridha Bergaoui: Des noix, pour votre plaisir et votre santé    Match Tunisie vs Jordanie : où regarder le match amical préparatif à la CAN 2025 du 14 novembre?    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Abdelkefi : Nous devons préserver la démocratie tout en garantissant l'avenir des générations futures !
Publié dans Business News le 29 - 11 - 2021

Le président d'Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a critiqué la volonté des politiciens de seulement arriver au pouvoir. Il a considéré que les personnes désirant être au pouvoir devaient porter des projets politiques. « Afek Tounes a élaboré un projet économique et social pour le pays. Nous procédons à des consultations en collaboration avec des experts à travers notre laboratoire socio-économique », a-t-il déclaré.
Invité le 29 novembre 2021 par la radio Mosaïque FM, Fadhel Abdelkefi a expliqué qu'en cas de tenue d'élections anticipés, les Tunisiens seront face à trois choix : L'islam politique, la nostalgie de l'ancien régime représentée par le Parti Destourien Libre et le populisme. « Nous voulons nous présenter comme un quatrième choix », a-t-il dit.

Il a souligné l'importance d'adopter une approche pragmatique et réaliste concernant la situation du pays et son futur. Les réformes socio-économiques doivent être concrètes et efficaces.
« J'ai mal pour la Tunisie. La situation du pays est attristante. Comme le dit le dicton : Même les ennemis ne se comportent pas de cette façon entre eux ! Nous sommes l'un des rares pays arabes optant pour un système démocratique. Nous devons préserver la démocratie tout en garantissant l'avenir des générations futures », a-t-il déclaré.


Fadhel Abdelkefi a critiqué l'approche de l'Etat dans l'élaboration de plans de développement. Ceci a conduit à la mise en place d'un plan coûtant 70 mille milliards alors que l'Etat en possédait seulement six ou sept. L'Etat doit, également, procéder à une classification des priorités.
« L'Etat doit se pencher en premier lieu sur la pauvreté. Par la suite, il doit trouver des solutions au taux de chômage. Ceci a conduit à une crise sociale. Les citoyens ne croient plus en la démocratie en raison de la détérioration de leur situation sociale et économique. Le discours portant atteintes aux partis politiques et multipliant les accusations de trahison et de complots a aggravé la chose », a-t-il poursuivi.
Le président d'Afek Tounes a mis en garde contre une possible crise économique majeure dans le futur proche. Il a, aussi, estimé que la solidarité entre Tunisiens était tributaire de la création de richesse. Celle-ci ne peut être créée qu'à travers la régularisation de la dynamique économique, notamment en ce qui concernerait le secteur privé et les entreprises publiques.
« L'économie tunisienne est à l'arrêt ! Les gouvernements précédents s'étaient contentés de se pencher sur des questions purement politiques telles que les conflits entre les partis ou entre le président de la République et le chef du gouvernement sans étudier la situation socio-économique », a-t-il ajouté.
« Prenons l'exemple de l'Allemagne. Des partis politiques de différentes idéologies sont parvenus à élaborer un programme applicable. Ils ne vendent pas du rêve ou parlent d'un projet politique incompréhensible. Afek Tounes peut être un parti regroupant les tunisiens de différentes orientations. En cas de majorité, nous pourrions former une alliance avec les destouriens et l'ensemble des forces démocratiques progressistes… L'élément le plus important reste l'accord sur un programme clair et applicable », a-t-il insisté.

Par la suite, Fadhel Abdelkefi a estimé que la disparition de l'islam politique n'était pas possible. Il a ajouté que seul le président de la République avait le monopole de la purification de la scène politique. Le président d'Afek Tounes a considéré que la Tunisie appartenait à tout le monde. Il a appelé à l'application de la loi dans le cadre d'une justice impartiale, juste et dotée des moyens nécessaires.
Au sujet de la relance de l'économie tunisienne, Fadhel Abdelkefi a affirmé que plusieurs projets étaient en attente en raison de la complication et de la lenteur des procédures administratives. Il a considéré que la présidence du gouvernement était la seule autorité apte à changer cela. Il a appelé à s'interroger sur le rôle de l'Etat dans l'économie nationale.
« Nous ne savons toujours pas comment opère ou réfléchit Madame Bouden. Nous ne connaissons pas son équipe. Elle ne nous a pas consultés ou expliqué ce qu'elle comptait faire », a-t-il déploré.
Le président d'Afek Tounes a, également, critiqué la méthode de l'élaboration de la loi de finances complémentaire relative à l'année 2021. Il a déploré la promulgation de la loi sans consultation d'experts et de spécialistes.

Concernant le secteur privé, Fadhel Abdelkefi a estimé que la Tunisie devait opérer une conciliation nationale avec les grandes structures économiques. Des milliers de PME pourraient déclarer faillite et l'Etat ne doit pas considérer que toutes les grandes entreprises ont pillé l'Etat.
« Malheureusement, nos ambassadeurs n'ont pas les moyens pour promouvoir l'économie tunisienne à l'échelle internationale. Ils ont seulement le budget nécessaire à la célébration de la fête du 20 mars. La diplomatie économique nécessite un budget décent », a-t-il déclaré.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.