Le président de l'Ordre national des avocats de Tunisie, Brahim Bouderbala a souligné l'importance de réformer la justice tunisienne. « La réforme de la justice ne concerne pas seulement le conseil supérieur de la magistrature ! Tous les acteurs de la justice doivent se réunir et débattre des réformes possibles », a-t-il ajouté. Réagissant le 7 février 2022 à la déclaration de dissolution du conseil supérieur de la magistrature (CSM) au micro de Myriam Belkadhi sur les ondes de Shems FM, Brahim Bouderbela a assuré que le CSM allait être remplacé par un autre et non-pas dissout. « Avoir peur de la monopolisation des pouvoirs n'a pas de sens, car le président a présenté un calendrier. Nous soutenons toute tentative de réforme… Certains acteurs politiques cherchant à avoir un impact et un rôle politique ont le droit d'évoquer une monopolisation des pouvoirs », a-t-il ajouté. Brahim Bouderbela a appelé le président de la République à réunir l'ensemble des acteurs de la justice afin d'entamer un véritable processus de réforme. Le président de l'ordre a considéré que le président de la République avait le droit de dissoudre le CSM par décret.