Des vibrations musicales inédites, toujours plus diversifiées, ont retenti aux 4 coins de l'amphithéâtre de la ville de Hammamet dans la soirée du 5 août 2025. « Koum Tara », un groupe de virtuoses franco-algérien, a conquis les auditeurs via leur présence sur scène et leur pouvoir inouï à transformer des instants musicaux en parenthèses hypnotiques. Profondément attirant, le répertoire présenté a épousé la magie du lieu, sa beauté, sa brise rafraîchissante, le son de la mer, l'éclat de la lune. Les instruments se marient donnant lieu à des airs, teintés de poésies algériennes : la violoncelliste, accompagnée de violonistes, d'un batteur, d'un pianiste, créent des influences sonores nouvelles générées grâce à d'autres instruments tels que le Oud, la contrebasse et la traditionnelle « Darbouka ». Une douceur auditive inédite, tout sauf cacophonique, se fait entendre et séduit pendant plus d'1h30 de live envoûtant et de morceaux élancés. Leurs chansons interprétées sont étalées sur la durée et garantissent une évasion unique. Quatre répertoires totalement distincts font le projet « Koum Tara », pensé par le compositeur Karim Maurice : Musique du monde, sonorités traditionnelles Chaâbi, jazz et répertoire à cordes classiques, conçu par un quatuor. Un mélange impensable qui s'avère pourtant fructueux. « Koum Tara » permet à chaque musicien de laisser libre court à son savoir – faire musical, à son empreinte. Chaque virtuose ajoute une couche magique, sa propre trace, enrichissant ainsi un univers collectif désormais à part. L'esprit « Koum Tara » mélange les compositions et textes de Maurice avec le talent du chanteur et musicien Hamidou. Le morceau inaugural « Zidane » capte instantanément l'intérêt des auditeurs présent sur plus de 5 minutes de live. Telle une accroche, il donne le la aux prochains morceaux citons « Ya Taleb », « Ana Andi » ou encore leur chanson phare « Koum Tara ». Riche d'une poésie inégalée, les chansons majoritairement instrumentales, chantent l'humain, la diversification, les valeurs sociales, l'amour. Un répertoire qui célèbre la vie et l'enjolive. « KOUM TARA », c'est l'ouverture du Chaâbi algérien sur la musique du monde. Une ouverture qui donne naissance à un beau mélange, tellement peu commun. Le projet, qui a vu le jour en 2018, puise dans les œuvres de sommités de la musique chaâbi algérienne, celles de Mahboub Bati, Mohamed El Badji, Dahmane El Harrachi. Le groupe mélange habilement sonorités modernes, légèrement psychédéliques, et électro et se fraye son chemin, depuis 7 ans en France et dans d'autres pays. Ce soir, place à « 3Arboune », l'unique spectacle attendu 100% chorégraphique de l'édition, signé Imed Jemaa et qui rassemble un florilège de jeunes danseurs tunisiens contemporains.