Le président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a affirmé l'absence d'éléments permettant au président de la République, Kaïs Saïed, de qualifier la plénière du 30 mars 2022, de complot contre la sécurité de l'Etat. Dans une interview publiée le 5 avril 2022 par l'agence de presse allemande DPA, Rached Ghannouchi a considéré qu'il s'agissait d'allégations politiques malveillantes visant à nuire au mouvement Ennahdha. Il a révélé que le bureau de l'ARP appellera prochainement les députés à participer à une deuxième plénière. Rached Ghannouchi a révélé que les députés ont invoqué leur immunité parlementaire lors des auditions par la brigade de lutte contre le terrorisme. A noter que le président de la République avait annoncé la levée de l'immunité à la date du 25 juillet 2021. Rached Ghannouchi a, également, considéré que le président ne croyait pas au dialogue et qu'il œuvrait pour la mise en place de son projet politique personnel. Il a considéré que le projet de gouvernance par les bases était similaire au projet politique de Mouammar Kadhafi et qu'il était contraire aux fondements et aux principes de la démocratie. Pour rappel, des députés ont été convoué par les forces de l'ordre pour atteinte à la sécurité de l'Eta sutie à leur paticipation à la plénière de l'ARP du 30 mars 2022. La plénière a eu lieu à distance puisque le président de la République, Kaïs Saïed, avait annoncé à la date du 25 juillet 2021 le gel de l'activité parlementaire et à ordoner à l'armée d'interdire l'accès au batiment principale du parlement.