(Traduit de l'arabe [Tunisie] par Tahar Ben Meftah)
Pour Radhia, au seuil de l'année nouvelle, encore et toujours
J'écrirai que je t'aime En tout an En tout mois En tout jour Chaque seconde Passent les années Et toi tu demeures Au faîte de toutes les heures Mon phare illuminé.
J'écrirai que je t'aime Et que je serai ta voix Quand la tienne se sera Evanouie dans les limbes du souffle Même quand il n'en restera Qu'un murmure Et quelques lettres D'amour que jamais la maladie Ne réussira à effacer.
J'écrirai que je t'aime Et que mes mains seront les tiennes Ne t'inquiète pas Si tu sens tes mains alourdies Et si le mouvement en toi s'est ralenti Car moi je serai ta vigie Et mon cœur qui les devance Bat pour tes moindres relances Je suis là pour que tu sois.
J'écrirai que je t'aime Et que ton beau sourire Qui à jamais rayonnant Eclaire ton visage fatigué Adoucira mes peines Et me fera oublier Les résonances de la douleur Portant en moi haut l'ambition De voguer au sommet de tous les pitons.
J'écrirai que je t'aime Et qu'en dépit des souffrances et des nuits blêmes Je suis heureux… heureux Car en toi j'ai trouvé le sens de l'éternité Qui éclaire ma voie et sauve mon âme Vers le gouffre précipitée.
Je t'aime Et chaque nouvelle année J'écrirai que je t'aime ma Dulcinée