En marge de commémoration de l'assassinat du leader national et syndical Farhat Hached, le secrétaire général de l'UGTT, Noureddine Taboubi, a indiqué, dans une déclaration accordée à Jawhara FM, que l'union syndicale « n'est pas muette, mais travaille dans le calme ». Il a affirmé que la crise est aujourd'hui multilatérale et qu'il ne faut pas faire porter à l'UGTT toute la responsabilité car il « y a aussi des composantes politiques, des composantes de la société civile et le pouvoir en place lui-même », appelant à un examen approfondi de la situation dans une perspective d'avenir pour la Tunisie. Commentant la Loi de finances pour 2025, le secrétaire général de l'UGTT a souligné qu'elle comprend des mesures comptables, mais que l'Etat cherche toujours à combler les lacunes par des prélèvements, soulignant l'importance de penser à la création de richesse et à l'investissement et de parvenir à une vision globale pour sortir de l'impasse.