Le Conseil supérieur de la magistrature présidé par le ministre de la Justice Noureddine Bhiri s'est réuni, jeudi 13 septembre 2012. Il a décidé et approuvé le jour même le mouvement dans le corps des magistrats au titre de l'année 2012-2013 (cliquer ici pour voir la liste). Plus tard dans la journée le président de la République, Moncef Marzouki, a reçu M. Bhiri qui lui a communiqué les résultats des travaux du conseil. «Ce mouvement a obéi à des critères de compétence, d'honnêteté et d'ancienneté», a indiqué le ministre de la Justice, selon un communiqué de la présidence de la République. Pour sa part, l'Association des magistrats tunisiens (AMT) a contesté ce mouvement soulignant, dans un communiqué publié jeudi, son refus de cette décision née «par une méthode illégale et non transparente», «avertissant contre le prolongement de cet état de vide» et la remise en place de l'ancien régime judicaire, en faisant allusion à la reprise de fonction du Conseil supérieur de la magistrature qui a été chargé de valider le mouvement dans le corps des magistrats au titre de l'année 2012-2013, vu que la mise en place de l'Instance provisoire de la magistrature n'a pas été adoptée par la Constituante