Ennahdha, par l'intermédiaire de Ameur Laârayedh et le ministère de l'Intérieur, par l'intermédiaire de son porte-parole, Khaled Tarrouche ont rejeté toute responsabilité dans les évènements violents survenus à Djerba, hier 22 décembre 2012, ayant conduit à l'annulation du meeting de Béji Caïd Essebsi, leader de Nidaa Tounes et à l'évacuation des participants, sous haute protection. « Les accusations selon lesquelles Ennahdha serait responsable de ces violences sont totalement infondées et indignes. Ennahdha est contre la violence, quelle que soit ses auteurs, contrairement à ceux qui justifient certaines violences et en condamnent d'autres », a déclaré Ameur Laârayedh, sur les ondes de Mosaïque FM Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, quant à lui, a affirmé, toujours sur les ondes de Mosaïque Fm, que les accusations à l'encontre des forces de l'ordre étaient inacceptables. « Les forces de l'ordre a fait tout ce qui leur était possible de faire. Il faut rappeler que c'était une zone touristique et qu'il y avait un grand nombre de manifestants. Il était impossible, dans ces conditions, de faire usage de gaz lacrymogène ». « Selon les rapports qui sont en notre possession, jusqu'à présent, il n'y a personne parmi les participants au meeting, qui aurait été victime de violence physique », conclut M. Tarrouche. D'un autre côté, Saïd Aïdi et Néjib Chebbi, du parti Al Joumhouri, également présents lors du meeting de Nidaa Tounes, ont rejeté la responsabilité sur le gouvernement et la Troïka au pouvoir. Saïd Aïdi, ancien ministre de Béji Caïd Essebsi, a affirmé que l'opération était préparée, par des partis de la Troïka, depuis plusieurs jours. M. Chebbi a, quant à lui, prévenu que les libertés étaient menacées en Tunisie et a réitéré son appel à la neutralité du ministère de l'Intérieur. M.B.H