Dans une déclaration à la TAP du jeudi 1er mai 2014, l'UGTT a nié les agressions contre les journalistes que le SNJT avait dénoncées avec beaucoup d'indignation. « L'UGTT compte parmi ses affiliés des centaines de journalistes dont nous sommes fiers » a dit le porte parole de l'UGTT, Sami Tahri, en ajoutant « Il n'y a jamais eu de problèmes, même de petite ampleur, entre le syndicat et les journalistes ». M. Tahri a expliqué qu'au moment des faits, les journalistes se précipitaient, en se bousculant, vers le secrétaire général, Houcine Abassi, pour obtenir des déclarations alors que celui-ci était encerclé d'agents de sécurité et de membres du comité d'organisation. Il a également précisé que les journalistes en question ne portaient pas de brassards et tenaient des appareils d'enregistrement et caméras ne portant aucun logo et qu'ils avaient tenté de briser l'escorte du secrétaire général. « Il y a ceux qui ont cherché à amplifier les faits en présentant ce qui s'est passé comme étant une agression orchestrée » a ajouté Sami Tahri en critiquant le communiqué de la SNJT. A lire également : Des journalistes agressés à la manifestation du 1er mai, le SNJT s'indigne et le parquet ouvre une enquête